OSS
117 : LE CAIRE, NID D’ESPIONS
OSS
117 : CAIRO, NEST OF SPIES
De l’aventure dans votre cinéma
The pride of French intelligence
Fiche Technique
REALISE
PAR : Michel Hazavanicius
ECRIT
PAR : Jean-François Halin & Michel Hazavanicius
MUSIQUE
DE : Ludovic Bource & Kamel Ech-Cheik
PRODUIT
PAR : Eric Altmeyer & Nicolas Altmeyer
PRODUCTION :
Gaumont – Mandarin –Artemis – Belga
DISTRIBUE
PAR : Gaumont en France
ORIGINE :
France
DUREE :
1h39min
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
19 Avril 2006 aux USA
BUDGET :
14 Millions d’€uros
REVENUS :
Pas d’Infos
LIEUX DE
TOURNAGE : Casablanca au Maroc
GENRE :
Comédie Parodique
DISPONIBILITE :
BluRay Zone B
SUITES :
Reboot d’une saga des 50’s. Une suite sortie, une autre prévue.
JEAN
DUJARDIN : Hubert Bonnisseur de la Bath OSS 117
BERENICE
BEJO : Larmina El Akmar Betouche
AURE
ATIKA : La princesse Al Tarouk
FRANCOIS
DAMIENS : Raymond Pelletier
CONSTANTIN
ALEXANDROV : Setine
KHALID
MAADOUR : Le suiveur
RICHARD
SAMMEL : Moeller
SAÏD
AMADIS : Le ministre égyptien
PHILIPPE
LEFEBVRE : Jack Jefferson
CLAUDE
BROSSET : Le patron
Synopsis
Afin d’enquêter sur les exactions
d’agents secrets au Caire, le Président de la République René Coty envoie un
agent français, Hubert Bonnisseur de la Bath (JEAN DUJARDIN) farfouiller dans
ce nid de guêpes. Il y rencontre son contact, Larmina El Akmar Betouche
(BERENICE BEJO) dont le charme n’est pas sans effet sur OSS 117.
Critique
Bien avant The Artist et bien après Le
Grand Détournement, Michel
Hazanavicius avait réussi à se faire pardonner son immonde script des Dalton avec sa saga OSS 117. Le premier volet se déroulait
au Caire.
Tout de suite, le ton est
donné : on est dans une parodie pure des films d’espionnage des années 50
avec un peu de Sean Connery au
milieu. Déjà, Michel Hazanavicius et Jean-François Halin mélangent les
époques n’importe comment. Cela ne serait qu’un petit défaut si seulement le
film était un tant soit peu drôle. Mais comme l’ensemble est pathétique du
début à la fin, il est difficile de passer au-delà de ce réel problème de
cible. Jean Dujardin est constamment
dans la pantalonnade fatigante et il faut aller chercher dans les seconds rôles
comme Saïd Amadis, Hafid Benamar etRichard Sammel (ah si seulement les
scénaristes n’avaient pas joué le jeu de la facilité et avaient essayé de
détourner ces codes) pour trouver d’excellentes interprétations. Le film est
réellement pénible dans sa démarche d’enchaîner les blagues racistes ”pour
rire” à cause du traitement de son personnage, jamais pris au sérieux. Si
seulement OSS 117 était pris au
sérieux, on aurait pu comprendre la satire de nous-même. Il se trouve qu’Halin et Hazanavicius nous ont pris pour plus bêtes que nous sommes et nous
l’ont fournie prémâchée.
Alors il ne faut pas occulter un
travail exemplaire sur les décors, sur la musique (très référentielle) et sur
la lumière, mais quand ça sert un scénario si nul, c’est difficile de lui
accorder beaucoup d’importance.
Ma
Note : 5/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : AUSTIN POWERS de Jay ROACH, bien plus mesuré,
finalement.
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