jeudi 21 mars 2013

OSS 117 : LE CAIRE, NID D'ESPIONS (OSS 117 : CAIRO, NEST OF SPIES) de Michel HAZAVANICIUS


OSS 117 : LE CAIRE, NID D’ESPIONS
OSS 117 : CAIRO, NEST OF SPIES
De l’aventure dans votre cinéma
The pride of French intelligence


Fiche Technique

REALISE PAR : Michel Hazavanicius
ECRIT PAR : Jean-François Halin & Michel Hazavanicius
MUSIQUE DE : Ludovic Bource & Kamel Ech-Cheik
PRODUIT PAR : Eric Altmeyer & Nicolas Altmeyer
PRODUCTION : Gaumont – Mandarin –Artemis – Belga
DISTRIBUE PAR : Gaumont en France
ORIGINE : France
DUREE : 1h39min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 19 Avril 2006 aux USA
BUDGET : 14 Millions d’€uros
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Casablanca au Maroc
GENRE : Comédie Parodique
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Reboot d’une saga des 50’s. Une suite sortie, une autre prévue.

JEAN DUJARDIN : Hubert Bonnisseur de la Bath OSS 117
BERENICE BEJO : Larmina El Akmar Betouche
AURE ATIKA : La princesse Al Tarouk
FRANCOIS DAMIENS : Raymond Pelletier
CONSTANTIN ALEXANDROV : Setine
KHALID MAADOUR : Le suiveur
RICHARD SAMMEL : Moeller
SAÏD AMADIS : Le ministre égyptien
PHILIPPE LEFEBVRE : Jack Jefferson
CLAUDE BROSSET : Le patron

Synopsis

            Afin d’enquêter sur les exactions d’agents secrets au Caire, le Président de la République René Coty envoie un agent français, Hubert Bonnisseur de la Bath (JEAN DUJARDIN) farfouiller dans ce nid de guêpes. Il y rencontre son contact, Larmina El Akmar Betouche (BERENICE BEJO) dont le charme n’est pas sans effet sur OSS 117.

Critique

            Bien avant The Artist et bien après Le Grand Détournement, Michel Hazanavicius avait réussi à se faire pardonner son immonde script des Dalton avec sa saga OSS 117. Le premier volet se déroulait au Caire.
            Tout de suite, le ton est donné : on est dans une parodie pure des films d’espionnage des années 50 avec un peu de Sean Connery au milieu. Déjà, Michel Hazanavicius et Jean-François Halin mélangent les époques n’importe comment. Cela ne serait qu’un petit défaut si seulement le film était un tant soit peu drôle. Mais comme l’ensemble est pathétique du début à la fin, il est difficile de passer au-delà de ce réel problème de cible. Jean Dujardin est constamment dans la pantalonnade fatigante et il faut aller chercher dans les seconds rôles comme Saïd Amadis, Hafid Benamar etRichard Sammel (ah si seulement les scénaristes n’avaient pas joué le jeu de la facilité et avaient essayé de détourner ces codes) pour trouver d’excellentes interprétations. Le film est réellement pénible dans sa démarche d’enchaîner les blagues racistes ”pour rire” à cause du traitement de son personnage, jamais pris au sérieux. Si seulement OSS 117 était pris au sérieux, on aurait pu comprendre la satire de nous-même. Il se trouve qu’Halin et Hazanavicius nous ont pris pour plus bêtes que nous sommes et nous l’ont fournie prémâchée.
            Alors il ne faut pas occulter un travail exemplaire sur les décors, sur la musique (très référentielle) et sur la lumière, mais quand ça sert un scénario si nul, c’est difficile de lui accorder beaucoup d’importance.
Ma Note : 5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : AUSTIN POWERS de Jay ROACH, bien plus mesuré, finalement. 

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