SPRING
BREAKERS
SPRING
BREAKERS
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Fiche Technique
REALISE
PAR : Harmony Korine
ECRIT
PAR : Harmony Korine
MUSIQUE
DE : Cliff Martinez & Skrillex
PRODUIT
PAR : Charles-Marie Antonioz, Jordan Gertner, Chris Hanley & David
Zander
PRODUCTION :
Muse – O’Salvation – Division – Iconoclast – Radar
DISTRIBUE
PAR : Annapurna aux USA – Mars en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
1h24min
PUBLIC :
Interdit aux moins de 12 ans
SORTIE :
22 Mars 2013 aux USA – 6 Mars 2013 en France
BUDGET :
2 Millions de Dollars
REVENUS :
Exploitation En Cours
LIEUX DE
TOURNAGE : Floride aux USA
GENRE :
Thriller
DISPONIBILITE :
Dans Vos Cinémas
SUITES :
Non
VANESSA
HUDGENS : Candy
ASHLEY
BENSON : Brit
RACHEL
KORINE : Cotty
SELENA
GOMEZ : Faith
JAMES
FRANCO : Alien
GUCCI
MANE : Archie
SIDNEY
SEWELL : ATL Twin #1
THURMAN
SEWELL : ATL Twin #2
HEATHER
MORRIS : Bess
ASH
LENDZION : Forest
Synopsis
Faith (SELENA GOMEZ), Cotty (RACHEL
KORINE), Brit (ASHLEY BENSON) et Candy (VANESSA HUDGENS) rêvent de se rendre en
Californie pour le Spring Break. Mais elles n’ont pas d’argent. Elles décident
de commettre un hold-up afin de payer leur voyage. Arrivée là-bas, elles
rencontrent Alien (JAMES FRANCO), un rappeur gangster.
Critique
Voici un film qui déchainera les
passions pendant longtemps. En effet, Spring
Breakers sera cité dans les Top 10 et les Worst 10 de cette année. Il ne
laissera pas indifférent. Ce qui va suivre est donc un sentiment personnel.
Spring
Breakers est un bien mauvais film, de cette caste de la prétention vomitive
qui agace jusqu’à en haïr son réalisateur, Harmony
Korine, qui livre ici sa vision de la jeunesse américaine, prête à tout
pour un idéal hédoniste ensoleillé. Pour ce faire, il aurait fallu que l’auteur
ne prenne pas de haut ses personnages, tous plus insupportables les uns que les
autres (hormis Selena Gomez, très
juste, mais aussi très vite éjectée du film) et écrits n’importe comment. En
effet, des quatres héroïnes, seules deux sont réellement importantes. Quand le
film ne garde que Vanessa Hudgens et Ashley Benson dans le dernier quart
d’heure du film, on s’aperçoit qu’on ne sait rien d’elles et qu’elles ne sont
que des clichés ambulants, là où Selena
Gomez était bien plus intéressante (tout est relatif, le personnage de la
chrétienne qui refuse de tremper dans la criminalité, merci mais on l’a déjà vu
et c’est débile, vu ce qu’elle se permet de faire auparavant). On passera très
vite sur James Franco qui livre sans
doute une des pires imitations de rappeur qu’il nous ait été donné de voir.
Jamais crédible, obligé de rajouter ”Yo” à chacune de ses fins de phrase tel un
vulgaire Jean-Marie Bigard qui
imiterait les jeunes, on ne le supporte plus au bout de 20 minutes. Quand Gucci Mane est l’acteur le plus crédible
du film, on peut se poser certaines questions quant à la direction d’acteur.
Mais si le film se manque sur le
fond, on aurait au moins pu espérer qu’Harmony
Korine se rattrape sur la forme. Raté. Hormis quelques plans plutôt
réussis, le film manque clairement de rythme et sa dimension auteurisante plus
que jamais superficielle (faire répéter 6 fois la même phrase à ses personnages
n’est pas une bonne idée, loin de là. C’est furieusement pénible). Il réussit
cependant une grande séquence, celle où James
Franco interprète du Britney Spears sous fond de braquages au ralenti. Ce qui est
assez impardonnable, c’est le manque de fondamentaux d’Harmony Korine : incapable de filmer une discussion (celle
entre Selena Gomez et ses amies de
paroisse), il se permet ensuite d’enchaîner filtres de couleurs sur filtres de
couleurs. Par moments, on a l’impression de regarder du Michael Bay sous calmants. Tout est très orange, très bleu, sans
aucune explication ni raison. Tout témoigne d’une prétention sans faille.
Spring
Breakers n’est ni un poème ni une expérience, c’est un film bien trop
prétentieux et vaniteux pour convaincre un spectateur qui n’a que faire de voir
4 pauvres débiles sniffer le plus de coke possible et fumer plus de blunts que Snoop Lion. Cela ne suffit pas pour
faire un film, Mr. Korine. Filmer des
filles nues pour montrer la vacuité de l’esprit de la jeunesse américaine non
plus. En tout cas pas pendant 2h durant. Ce serait trop facile, sinon. Très
médiocre film. (Et non, je n’attendais pas un Projet X 2. Je tiens à le préciser car cela semble être la seule
ligne de défense des fanboys du film.)
Ma
Note : 5.5/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : KIDS de Larry CLARK, film aussi vain, qui tente
de dénoncer les mêmes choses avec les mêmes armes.
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