FIGHT
GAMES
GOON
Meet Doug, the nicest guy you’ll ever fight
Ca va cogner
Fiche Technique
REALISE
PAR : Michael Dowse
ECRIT
PAR : Jay Baruchel & Evan Goldberg
MUSIQUE
DE : Ramachandra Borcar
PRODUIT
PAR : Jay Baruchel, Don Carmody, Ian Dimerman, David Gross & André
Rouleau
PRODUCTION :
No Trace – Caramel – Don Carmody – Inferno
DISTRIBUE
PAR : Alliance au Canada
ORIGINE :
Canada / USA
DUREE :
1h32min
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
24 Février 2012 au Canada
BUDGET :
Pas d’Infos
REVENUS :
7 Millions de Dollars
LIEUX DE
TOURNAGE : Ontario & Manitoba au Canada
GENRE :
Comédie Sportive
DISPONIBILITE :
BluRay Zone B
SUITES :
Non
SEANN
WILLIAM SCOTT : Doug Glatt
KIM
COATES : Ronnie Hortense
MARC-ANDRE
GRONDIN : Xavier LaFlamme
ALISON
PILL : Eva
JAY
BARUCHEL : Pat
LIEV
SCHREIBER : Ross Rhea
JONATHAN
CHERRY : Marco Belchier
DAVID
PAETKAU : Ira Glatt
RICHARD
CLARKIN : Gord Ogilvey
RICKY
MABE : John Stevenson
Synopsis
Doug Glatt (SEANN WILLIAM SCOTT) est
un type gentil, vraiment très gentil. Il est videur et il s’est forgé un corps
de titan. Son don pour la bagarre lui offre un poste dans une équipe de hockey,
qui s’aperçoit très vite qu’il pourrait devenir le prochain Ross Rhea (LIEV
SCHREIBER), le roi de la Castagne.
Critique
On le sait, le hockey sur glace a un
potentiel cinématographique infini avec ses bagarres incessantes. Après le raté
Slap Shot dans les années 70’s, Jay Baruchel et Evan Goldberg s’attelèrent à l’écriture d’un nouvel essai.
Mis en images plutôt décemment par Michael Dowse, Goon n’est pas l’habituel film de sports auquel on pourrait
s’attendre, avec tous les passages obligés (même s’ils y sont), mais c’est une
comédie tendre et humaine sur un héros, chaînon manquant entre Forrest Gump et Rocky Balboa, aussi gentil et bêta que les deux, mais jamais
considéré comme simplet, porté par une interprétation exceptionnelle de Seann William Scott, qui y déroule tous
ses talents d’acteur, sous-coté comme jamais. En effet, le film tourne
totalement autour de ce Doug Glatt et
c’est sa principale force.
S’il ne convainc pas vraiment (ou très peu) pendant ses deux
premiers actes, un peu lents et paresseux, le film monte clairement en
puissance dans sa dernière demi-heure où la Némésis du héros, Ross Rhea, un bagarreur loyal et au sens
de l’honneur, joué par l’impeccable Liev
Schreiber entre en scène. On trouve aussi un des meilleurs gags du film
dans cette dernière demi-heure. En effet, Glatt
rentre sur le terrain pour se battre avec un joueur adverse. Ces derniers se
parlent de manière très courtoise, se foutent sur la tronche, sont séparés par
les arbitres, se serrent la main avec un clin d’œil d’approbation quand ils
vont vers la prison et Doug de
conclure ”Sympa, ce gars-là”. Car là est la force du film : la tendresse qu’il
porte à ses personnages.
En parlant de tendresse et de dramatique, c’est, encore une
fois, là que le film s’élève à un niveau très élevé : dans son final qui
mêle Turandot au hockey, le film
prend des allures lyriques et romantiques très inattendues mais plus que
bienvenues car jamais ridicules malgré l’apparente incompatibilité des deux
médiums. Goon est un film sacrément
original, qui aurait mérité une meilleure introduction afin d’acquérir la
reconnaissance qu’il mérite. Pour ce qui est de la technique, elle est
irréprochable, même si l’on sent les limites du budget du film. La musique,
hors Turandot, est assez bien
choisie et les seconds rôles, comme Marc-André
Grondin (son histoire semble être le sujet du film avant de bifurquer, bien
heureusement), Kim Coates ou Eugene Levy font le boulot très
sobrement.
Ne serait-ce que pour son final, absolument exceptionnel,
inoubliable et presque déchirant, Goon
doit obligatoirement être vu afin que des tentatives aussi osées que celle-ci
se répètent.
Ma
Note : 16.5/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : LES GRANDS FRERES de David WAIN, autre film qui
montre que Seann William Scott a du talent à revendre.
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