lundi 5 mars 2012

MISSION : ALCATRAZ (HALF PAST DEAD) de Don Michael PAUL


MISSION : ALCATRAZ
HALF PAST DEAD
Seagal Rocks the Rock !
Dans un combat à mort, il a toujours une longueur d’avance


Fiche Technique

REALISE PAR : Don Michael Paul
ECRIT PAR : Don Michael Paul
MUSIQUE DE : Tyler Bates
PRODUIT PAR : Brandon K. Hogan, Elie Samaha, Steven Seagal & Andrew Stevens
PRODUCTION : Screen Gems – Franchise – Half Dead – Modern Media
DISTRIBUE PAR : Screen Gems aux USA – Columbia TriStar en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h38min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 15 Novembre 2002 aux USA – 7 Mai 2003 en France
BUDGET : 25 Millions de Dollars
REVENUS : 19 Millions de Dollars (6 Millions de Pertes)
LIEUX DE TOURNAGE : Berlin en Allemagne
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : Blu-Ray Zone 2
SUITES : Une, sans Seagal et Ja Rule, mais avec Kurupt et Tony Plana

STEVEN SEAGAL : Sasha Petrosevitch
JA RULE : Nicolas “Nick” Frazier
MORRIS CHESTNUT : 49er One / Donald Robert Johnson
KURUPT : Twitch
TONY PLANA : Warden El Fuego
NIA PEEPLES : 49er Six
LINDA THORSON : Judge Jane McPherson
STEPHEN J. CANNELL : Frank Hubbard
MICHAEL “BEAR” TALIFERRO : Little Joe
BRUCE WEITZ : Lester McKenna

Synopsis

            Sasha Petrosevitch (STEVEN SEAGAL), agent infiltré dans l’organisation de son ami Nick (JA RULE), se retrouve enfermé dans New Alcatraz, où un commando débarque pendant une exécution…

Critique

         Il est très facile de critiquer Steven Seagal, surtout en 2002. L’aïkidoka autre fois fin comme un félin est devenu gros comme un cachalot. Au lieu de faire des films plus posés, il continue à faire des films d’action, ultra-coupés pour laisser les cascades aux doubleurs, de manière grotesquement visible. Ce qui marche pour beaucoup d’acteurs n’est malheureusement pas pardonné à un vrai spécialiste des arts martiaux, autrefois bondissant. Il reste néanmoins une petite poignée de fans prêts à le défendre bec et ongles.
            Cependant, venant de l’homme derrière d’excellents films comme Désigné Pour Mourir ou les jouissifs Under Siege ou Nico, Mission : Alcatraz est dur à défendre, tant il est inférieur à ce que le cachalot aïkidoka nous a offert ces dix derniers années. Soyons clair tout de suite, le PG-13 (donc très gentillet) Mission : Alcatraz n’est pas un bon film, c’est un nanar boursouflé de petits tics de mise en scène plus ennuyeux qu’autre chose, un objet débile, mal écrit, pas très bien joué non plus, prévisible et racoleur. Et comme tous les films dans ce genre, c’est un plaisir coupable. Oui, regarder Mission : Alcatraz procure un bon moment, tant le film est idiot, bourré d’action incohérente et de dialogues plats et hilarants. Tout est réuni pour offrir au spectateur un nanar de compétition, avec en tête d’affiche un Steven Seagal qui joue un Russe du FBI (oui, oui) essayant d’apprendre à parler lascar avec un Ja Rule pas forcément mauvais. Le potentiel comique du film est décuplé lors des scènes où Morris Chestnut joue le méchant sanguinaire.
            Mais on passe à côté de l’élément le plus drôle du film, l’imbattable, l’impayable Tony Plana. Au milieu d’un casting qui alterne entre rappeurs en quête de gloire cinématographique (il faut voir Kurupt faire de gros yeux tout le film) et des créateurs de séries TV à succès (Stephen J. Cannell créa L’Agence Tout Risques, par exemple), l’acteur cubain Tony Plana nous gratifie d’un personnage que seul un Seagal aurait pu contenir : un gardien de prison ancien Vato mexicain, ultra-badass, qui parle avec un accent complètement abusé (que Plana n’a pas dans Ugly Betty), qui finit toutes ses phrases par Cabron, Ese ou Maricon, qui lance de gros one-liners à la face des juges du film et qui en impose par sa décontraction sans doute assumée. Un bonheur de prestation, à ajouter à certains moments dans la prison, quand Steven Seagal n’est pas là (avec son doorag ridicule sur la tête) et que les prisonniers interagissent, entre eux, des moments pas trop mal réussis.
            Sans Tony Plana, Mission : Alcatraz serait sans doute un film pénible, mais son interprétation et la débilité (assumée ? Je ne pense pas) du reste rendent le film sympathique à voir (et revoir une fois tous les 3 ans en deuxième partie de soirée sur une chaine du service public), bien plus sympathique que des films plus sérieux et moins avenants.
Ma Note : 12/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : TAXI 2 de Gérard KRAWCZYK, absolument dans la même configuration, avec le racisme clairement en moins.

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