GOLDENEYE
GOLDENEYE
You know the name. You know the number.
Vous connaissez le nom. Vous connaissez le numéro.
Fiche Technique
REALISE
PAR : Martin Campbell
ECRIT
PAR : Jeffrey Caine & Bruce Feierstein
MUSIQUE
DE : Eric Serra
PRODUIT
PAR : Barbara Broccoli & Michael G. Wilson
PRODUCTION :
Eon – United Artists
DISTRIBUE
PAR : UIP au Royaume-Uni & en France
ORIGINE :
Royaume-Uni / USA
DUREE :
2h10min
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
24 Novembre 1995 au Royaume-Uni – 20 Décembre 1995 en France
BUDGET :
58 Millions de Dollars
REVENUS :
351 Millions de Dollars (293 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE
TOURNAGE : Russie, France, Porto-Rico, Suisse, Monaco & UK
GENRE :
Espionnage
DISPONIBILITE :
Blu-Ray Zone 2
SUITES :
16e épisode James Bond sur 23.
PIERCE BROSNAN : James Bond 007
SEAN BEAN : Alec Trevelyan 006
GOTTFRIED JOHN : General Arkady
Grigorovitch Ourumov
IZABELLA SZORUPCO : Natalya Simonova
ALAN CUMMINGS : Boris Grischenko
FAMKE JANSSEN : Xenia Onatopp
JOE DON BAKER : CIA Agent Jack Wade
JUDI DENCH : M
DESMOND LLEWELLYN : Q
SAMANTHA BOND : Miss Moneypenny
Synopsis
James Bond (PIERCE BROSNAN) est confronté à un general dissident
soviétique, Ourumov (GOTTFRIED JOHN), qui a volé le GoldenEye, un hélicoptère
ultra rapide et puissant. Lors de son enquête, il s’aperçoit qu’Ourumov n’est
pas le cerveau de l’opération.
Critique
Après un diptyque avec Timothy Dalton,
la saga James Bond passa par des procès et autres reports de
tournage avant de changer totalement (ou presque) d’équipe technique et de
casting.
En effet, exit John Glen, réalisateur depuis 5 films, Richard
Maibaum & Michael G. Wilson, scénaristes depuis 5 films, Albert
Broccoli, producteur depuis le début de la saga (hormisOpération
Tonnerre) et une grosse partie du casting récurrent. Le dur Timothy
Dalton y laisse sa place au classieux et excellent Pierce
Brosnan, la jolie Caroline Bliss à l’erreur de castingSamantha
Bond et Robert Brown à la charismatique Judi
Dench. Seul Desmond Llewellyn "survit" à la
vague de renouvellement. On va chercher Martin Campbell pour
la réalisation et les scénaristes n’ont jamais travaillé sur la saga. GoldenEye témoigne
donc d’un vrai souci de renouvellement après 6 ans sans épisode, au moment où
tout le monde pensait qu’il fallait laisser l’agent anglais dans les cartons,
afin de le laisser être une légende passée.
Malheureusement, malgré tous les efforts sincères consentis à la réalisation de
ce projet,GoldenEye n’est jamais vraiment réussi et se pose très
loin de l’efficacité d’un James Bondclassique. En effet, le film se
classe parmi les classiques, c’est-à-dire, un méchant annoncé, une machination
et un James Bond qui se retrouve à travailler "by the
book", ceci surement pour éviter les comparaisons avec l’excellent Permis
de Tuer. Jamais pourtant il ne transcende le modèle et se retrouve être un
film de série parmi tant d’autres. Ce n’est pas forcément la réalisation deMartin
Campbell qui est en cause, mais la construction du film, le scénario
plutôt médiocre. Après une première demi-heure plutôt plaisante, le film se
transforme en un succédané de scènes d’action sans réel intérêt ou même
légitimité dans le scénario. Le film en devient alors très fatigant, surtout
quand les méchants sont interprétés par Sean Bean et Gottfried
John (Jules César dans le premierAstérix). Au lieu
de s’intéresser à des personnages vraiment intéressants, comme Xenia
Onatoppou Jack Wade, le film reste au ras des pâquerettes, tout
en essayant, trop tard, dans le dernier quart d’heure d’avoir un regard
critique sur la saga, avec des dialogues un peu trop gros pour être vraiment
efficaces (la tirade sur les vodka martinis et les casualties de James
Bond, particulièrement).
Abîmé par une musique horriblement lamentable d’Eric Serra, GoldenEye est
un film regardable mais jamais vraiment passionnant, par un manque cruel de
repères dans le scénario. Il a au moins le mérite de relancer l’intérêt dans
une saga que tout le monde croyait morte après 6 ans (le plus long laps de
temps sans épisode) d’hibernation. Pierce Brosnan est un choix
gagnant, cependant.
Ma Note : 12.5/20
Si Vous Avez
Aimé, Vous Aimerez : VIVRE ET LAISSER MOURIR de Guy HAMILTON, autre
épisode de transition, pas génial mais indispensable pour la saga.
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