TUER N’EST PAS JOUER
THE LIVING DAYLIGHTS
Licence to thrill
Ce Bond est dangereux
Fiche Technique
REALISE
PAR : John Glen
ECRIT
PAR : Richard Maibaum & Michael G. Wilson
MUSIQUE
DE : John Barry
PRODUIT
PAR : Albert R. Broccoli & Michael G. Wilson
PRODUCTION :
Eon
DISTRIBUE
PAR : MGM/UA au Royaume-Uni et en France
ORIGINE :
Royaume-Uni
DUREE :
2h10min
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
30 Juin 1987 au Royaume-Uni – 16 Septembre 1987 en France
BUDGET :
30 Millions de Dollars
REVENUS :
191 Millions de Dollars (161 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE
TOURNAGE : Maroc, Autriche, USA, Italie, Gibraltar & Angleterre
GENRE :
Espionnage
DISPONIBILITE :
Blu-Ray Zone 2
SUITES :
15e épisode de la saga James Bond. Encore 7.
TIMOTHY DALTON : James Bond 007
MARYAM D’ABO : Kara Milovy
JEROEN KRABBE : General Georgi Koskov
JOE DON BAKER : Brad Whitaker
JOHN RHYS-DAVIES : General Leonid
Pushkin
ANDREAS WISNIEWSKI : Necros
ROBERT BROWN : M
DESMOND LLEWELLYN : Q
CAROLINE BLISS : Miss Moneypenny
JOHN TERRY : Felix Leiter
Synopsis
James Bond (TIMOTHY DALTON) sauve le général déserteur Koskov
(JEROEN KRABBE) des griffes du KGB. Mais lorsque Koskov est une nouvelle fois
enlevé, M (ROBERT BROWN) renvoie Bond à sa poursuite. Il se trouve cependant
que les apparences sont trompeuses. Son enquête le mène aussi sur la piste d’un
marchand d’armes américain, Brad Whitaker (JOE DON BAKER).
Critique
Après 12 ans de bons et loyaux
services, Roger Moore quitta le rôle
de James Bond sur un moyen Dangereusement Vôtre. Le rôle fut
dévolu à Timothy Dalton, déjà
pressenti 12 ans auparavant. Le premier film ? Tuer n’est pas Jouer.
Toujours réalisé par l’inénarrable John Glen, le quinzième James
Bond démarre plutôt fort, avec une excellente scène d’ouverture, un
générique surréaliste avec une chanson étrangement géniale, qui part dans tous
les sens et une seconde ouverture plutôt efficace malgré la sale sensation que Jeroen Krabbé, grand acteur au demeurant,
se retrouve à faire le méchant pitre. A partir de là, tout se délite, hormis
les scènes dans le MI : 6, toujours aussi efficaces, grâce à Desmond Llewellyn, toujours aussi
espiègle. L’intérêt de l’intrigue est annihilé par l’écriture lamentable des
personnages. Aucun d’entre eux n’est intéressant, l’intrigue, qui devrait durer
1h20, mais qui se retrouve à être allongée pour durer les deux heures
habituelles. Le dernier quart d’heure remonte le tout et témoigne de l’habileté
de John Glen de tourner des scènes
d’action dantesques.
Ceci nous donne donc un film
mi-figue, mi-raisin, un mauvais James
Bond mais un film regardable et parfois appréciable. On pourrait même le
mettre dans la moyenne de Roger Moore
par moments s’il n’y avait cet horrible casting de Timothy Dalton. L’acteur est capable, performant et admirable par
moments, force est de le reconnaître. Mais jamais l’esprit de James Bond, cinématographiquement
parlant, ne s’y retrouve. Il lui manque l’humour, le charisme et le charme
ravageur, les one-liners impayables, la voix puissante, autoritaire, mais
ironique et le second degré dévastateur. Peut-être est-ce à cause du manque de
repères, d’où l’indulgence dans la notation finale, mais il n’empêche qu’il ne
semble pas être l’homme de la situation.
Tuer
n’est pas Jouer (titre lamentable, alors que le titre en VO est fabuleux)
souffre clairement du manque de repères des scénaristes qui tentaient autre
chose, plus réaliste. Mais il reste un film regardable et jamais détestable.
Juste insignifiant.
Ma
Note : 10.5/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : PERMIS DE TUER de John GLEN, encore plus
jusqu’au-boutiste que celui-là : le James Bond de Timothy Dalton est un
violent.
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