PERMIS DE TUER
LICENCE TO KILL
His bad side is a dangerous place to be
Cette fois, James Bond est seul. Et décidé à se venger
Fiche Technique
REALISE
PAR : John Glen
ECRIT
PAR : Richard Maibaum & Michael G. Wilson
MUSIQUE
DE : Michael Kamen
PRODUIT
PAR : Albert R. Broccoli & Michael G. Wilson
PRODUCTION :
Danjaq – Eon – United Artists
DISTRIBUE
PAR : MGM/UA au Royaume-Uni – UIP en France
ORIGINE :
Royaume-Uni / USA
DUREE :
2h13min
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
4 Août 1989 au Royaume-Uni – 16 Août 1989 en France
BUDGET :
32 Millions de Dollars
REVENUS :
156 Millions de Dollars (124 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE
TOURNAGE : Mexique & USA
GENRE :
Espionnage
DISPONIBILITE :
Blu-Ray Zone 2
SUITES :
Seizième épisode (sur 23) de la saga James Bond
TIMOTHY DALTON : James Bond 007
CAREY LOWELL : Pam Bouvier
ROBERT DAVI : Franz Sanchez
BENICIO DEL TORO : Dario
ANTHONY STARKE : Truman-Lodge
ANTHONY ZERBE : Milton Krest
ROBERT BROWN : M
DESMOND LLEWELLYN : Q
CAROLINE BLISS : Miss Moneypenny
DAVID HEDISON : Felix Leiter
Synopsis
Felix Leiter (DAVID HEDISON) se marie! Malheureusement pour lui,
le trafiquant Franz Sanchez (ROBERT DAVI) s’invite à la noce et le mutile à
vie. Le MI6 est gentiment invité à ne pas enquêter sur l’affaire. C’en est trop
pour un James Bond (TIMOTHY DALTON), marqué par l’accident de Leiter. Il décide
de partir à l’action afin de retrouver Sanchez et de se venger.
Critique
On ne va pas se mentir, la saga James Bond possède un schéma bien
précis qui ne diffère presque pas d’un film à l’autre. On trouve même des
presque remakes de films entre eux dans la saga. Permis de Tuer en est l’exception.
En effet, pour n’importe quelle
autre saga, le coup du héros qui désobéit à son camp et qui se met à son
compte, c’est vu et revu. Sauf que pour James
Bond, si ancré dans son MI6 qui a totale confiance en lui, c’est très rare
de le voir “going rogue“. On l’a déjà vu une fois, 20 ans auparavant, dans Au Service Secret de Sa Majesté et on
le reverra 20 ans plus tard dans Quantum
of Solace. Avec une régularité étonnante, James Bond lâche le MI6 pour aller régler ses comptes. Alors quand
intervient Permis de Tuer, le
deuxième et dernier Timothy Dalton,
dernier John Glen, dernière
apparition de Robert Brown, Caroline
Bliss & David Hedison, dernier scénario pour la saga de Richard Maibaum, le fan de la série se
réjouit, au vu de l’originalité de l’ensemble, déjà une petite victoire après
le très médiocre The Living Daylights.
Force est de constater que Timothy Dalton, à côté de la plaque dans
son premier épisode, est bien meilleur quand il faut jouer le gentleman devenu
vigilante contre son bon vouloir (sa manière de charger son pistolet reste
légendaire). Evidemment, quand James Bond
devient vigilante, il garde quand même toute sa classe et se retrouve flanqué
d’une des meilleures James Bond Girl de l’histoire. En effet, Carey Lowell est une James Bond Girl
dure, amusante, vulnérable et surtout intéressante. Car là est la force du
film : malgré une histoire déjà connue, les personnages sont tous très
travaillés, le méchant est terriblement crédible et le danger est présent. Les
rebondissements sont d’une efficacité redoutable, comme ces membres des Narcs
de Hong-Kong, présents ne serait-ce que quelques minutes à l’écran, mais
important pour le développement des personnages.
Ce genre de films ne marche qu’avec
des acteurs concernés et, aux côtés du très bon Timothy Dalton, on ne compte même plus les excellents acteurs qui
l’accompagnent. Les deux James Bond Girls sont géniales, Robert Davi apporte une ambiguïté indispensable pour éviter le
déjà-vu à un méchant déjà vu dans plein d’autres films, les sbires de celui-ci
sont machiavéliques à souhait (petit plus pour le jeune Benicio del Toro, glaçant) et les alliés de 007, Frank McRae, Grand L.
Bush et, petite surprise, un Desmond
Llewellyn très présent (ça rappelle Octopussy)
sont parfaits. Du côté de la réalisation, si John Glen rame encore un peu dans les scènes d’expositions, il
réalise encore toujours les scènes d’action avec efficacité (si l’on excepte,
étrangement, la scène, de nuit, dans le QG des Narcs de Hong-Kong) et parvient
à passionner son spectateur, deux heures durant. Quant à la chanson-titre, fini
la New Wave catchy qu’on a eu lors des deux dernières aventures, place au R’n’B
très fin 80’s, début 90’s, tout aussi excellent.
Bien sûr, le film est bien trop
violent pour un James Bond et manque
quand même pas mal d’humour, mais Permis
de Tuer se place quand même comme le meilleur James Bond depuis Moonraker.
Un excellent cru, un peu mésestimé.
Ma
Note : 17.5/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : AU SERVICE SECRET DE SA MAJESTE de Peter R.
HUNT, première itération de “James Bond gone rogue“.
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