jeudi 10 mai 2012

BUNRAKU (BUNRAKU) de Guy MOSHE


BUNRAKU
BUNRAKU
A Civilized Weapon For Uncivilized Time


Fiche Technique

REALISE PAR : Guy Moshe
ECRIT PAR : Guy Moshe
MUSIQUE DE : Terence Blanchard
PRODUIT PAR : Ram Bergman, Keith Calder, Nava Levin & Jessica Wu
PRODUCTION : Snoot – Picturesque – Ram Bergman
DISTRIBUE PAR : Indie Direct aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 2h04min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 30 Septembre 2011 aux USA
BUDGET : 25 Millions de Dollars
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Roumanie
GENRE : Anticipation
DISPONIBILITE : Blu-Ray Zone 2
SUITES : Non

JOSH HARNETT : The Drifter
GACKT CAMUI : Yoshi
WOODY HARRELSON : The Bartender
KEVIN MCKIDD : Killer n°2
RON PERLMAN : Nicola the Woodcutter
DEMI MOORE : Alexandra
SHUN SUGATA : Uncle
EMILY KAIHO : Momoko
JORDI MOLLA : Valentine
MIKE PATTON : The Narrator

Synopsis

            Un soir, dans une ville perdue, dans un temps où les armes à feu sont proscrites, un voyageur (JOSH HARNETT) arrive pour tuer le chef d’un gang de la ville (RON PERLMAN).

Critique

            Malgré tous les films indépendants et les blockbusters ultra chers qui se ressemblent tous, le cinéma américain offre assez souvent quelques petites surprises comme Bunraku.
            Quand un film est aussi ouvertement original et novateur, il faut le diffuser et aller le voir en masse. Evidemment, en France, on le retrouve en DTV pas trop mal vendu (même affiche qu’aux USA heureusement) mais bien anecdotique. De toute manière, Bunraku n’est pas un grand film, loin de là, c’est même un film loupé. Mais la prise de risques est maximale, avec un casting assez impressionnant pour un film aussi modeste. Josh Harnett et le chanteur japonais Gackt Camui ont une alchimie vraiment étonnante, complétée par le toujours excellent Woody Harrelson. Malheureusement, le film met trop longtemps à démarrer (près d’une heure et quart…) et souffre de quelques artifices de mise en scène un peu artificiels. Les décors sont assez épurés, jusqu’à l’abus tant le tout ressemble à du simili-carton pâte. Cependant, les combats remontent le niveau, le double combat, surtout, avec un montage alterné de toute beauté.
            Bunraku est clairement trop long, pas maîtrisé, avec des personnages en trop, des idées à revendre et un sentiment de trop plein portant plein d’espoir pour la suite du cinéma original aux USA. Il faudrait plus de projets comme ça, la marge de progrès est intéressante, tant certaines scènes sont magistrales. Médiocre mais encourageant.
Ma Note : 9/20  

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LA CABANE DANS LES BOIS de Drew GODDARD, film extrêmement original, pas maîtrisé mais encourageant.

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