mercredi 30 mai 2012

MEN IN BLACK 3 (MEN IN BLACK III) de Barry SONNENFIELD


MEN IN BLACK 3
MEN IN BLACK III
They Are Back… In Time
Retour vers le passé… Pour sauver le futur


Fiche Technique

REALISE PAR : Barry Sonnenfield
ECRIT PAR : Etan Cohen
MUSIQUE DE : Danny Elfman
PRODUIT PAR : Laurie MacDonald & Walter F. Parkes
PRODUCTION : Amblin – Hemisphere Media – Imagenation Abu Dhabi – Media/Magik – Parkes/MacDonald
DISTRIBUE PAR : Columbia aux USA – Sony Pictures en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h43min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 25 Mai 2012 aux USA – 23 Mai 2012 en France
BUDGET : 215 Millions de Dollars
REVENUS : Exploitation en Cours
LIEUX DE TOURNAGE : New York City,NY & Culver City,CA aux USA
GENRE : Fantastique
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Deuxième suite de MEN IN BLACK

WILL SMITH : Agent J
TOMMY LEE JONES : Agent K
JOSH BROLIN : Young Agent K
MICHAEL STUHLBARG : Griffin
EMMA THOMPSON : Agent O
JEMAINE CLEMENT : Boris The Animal
MICHAEL CHERNUS : Jeffrey Price
BILL HADER : Andy Warhol
NICOLE SCHERZINGER : Lily Poison
WILL ARNETT : Agent AA

Synopsis

            Le prisonnier Boris The Animal (JEMAINE CLEMENT) s’échappe de sa cellule dans la prison lunaire du MIB. Il retourne en 1969, date de son arrestation pour tuer le responsable : K (TOMMY LEE JONES). Pour sauver son ami, J (WILL SMITH) doit retourner lui aussi dans le passé pour empêcher que cela se passe.

Critique

            10 ans après le deuxième opus (déjà conçu dans de nombreuses complications), décrié par beaucoup, aimé par une poignée d’irréductibles, la franchise Men In Black arrivait enfin à sortir son troisième opus, à la production chaotique.
            Choisissant le thème, compliqué, du voyage dans le temps, les scénaristes, dont seul Etan Cohen sera crédité au final, se rendent une tâche déjà ardue (passer après les deux premiers excellents films) ultra difficile. Ca signifie en effet de se priver d’un personnage important, c’est malheureusement le toujours impeccable Tommy Lee Jones qui y passe, après de très bonnes 20 premières minutes, avec l’ajout Emma Thompson, une véritable réussite. Il est remplacé par un Josh Brolin absolument fabuleux et impressionnant de mimétisme avec son ainé. Il arrive à faire rire et à émouvoir dans la dernière partie. Malheureusement, dans les 60’s, le film cale un peu et on sent le film essayer d’atteindre une durée correcte, pas comme le second opus, trop court. Le scénario nous colle un insupportable personnage, Griffin, qui tape sur les nerfs très vite. Cependant, les péripéties sont amusantes et la 3D plutôt sympathique.
            Néanmoins, on sent clairement le développement chaotique du film sur deux points malheureusement très importants : durant la partie qui se passe pendant les ’70, on observe un temps mort énorme au milieu, assez dommageable pour un film d’action, qui aurait pu servir à introduire des personnages que l’on ne voit que quelques secondes, même si Will Smith se démène tant bien que mal pour amuser la galerie (ce qu’il fait un peu moins bien qu’avant, tristement). De plus, certains points restent totalement illogiques, comme la dernière cascade. Mais le véritable mauvais point du film, c’est le méchant du film, totalement minable. Jamais est-il ne serait-ce qu’intéressant, nuancé, étonnant. Son design est horrible, Jemaine Clement est médiocre, sa mentalité est incompréhensible (tuer sa copine et son copain de prison mais laisser en vie le fils de ce dernier, sachant qu’il pouvait aider le MIB ? Illogique !) et sa mort est ridicule. C’est clairement le problème de ce film.
            Men In Black III se permet même de ne pas respecter certains codes de la saga comme des apparitions de Tony Shalhoub, David Cross et un générique d’ouverture correct. Il reste quand même un film sympathique, parfois très drôle, vraiment bien joué et donne l’envie de voir un quatrième opus. Pari réussi à moitié, mais pas loupé. Au vu de la production, bien joué !
Ma Note : 13.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : MEN IN BLACK de Barry SONNENFIELD, à qui il ressemble beaucoup plus qu’au deuxième opus.

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