COGAN – KILLING THEM SOFTLY
KILLING THEM SOFTLY
In America, you’re on your own
Fiche Technique
REALISE
PAR : Andrew Dominik
ECRIT
PAR : Andrew Dominik
MUSIQUE
DE : Marc Streitenfeld
PRODUIT
PAR : Dede Gardner, Anthony Katagas, Brad Pitt, Paula Mae Schwartz &
Steve Schwartz
PRODUCTION :
Plan B – Annapurna – Chockstone – Inferno – 1984
DISTRIBUE
PAR : Inferno aux USA – Metropolitan en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
1h37min
PUBLIC :
Interdit Aux Moins de 12 Ans
SORTIE :
30 Novembre 2012 aux USA – 5 Décembre 2012 en France
BUDGET :
18 Millions de Dollars
REVENUS :
Exploitation En Cours
LIEUX DE
TOURNAGE : New Orleans, LO aux USA
GENRE :
Thriller
DISPONIBILITE :
Dans Vos Cinémas
SUITES :
Non
BRAD PITT : Jackie Cogan
RICHARD JENKINS : Driver
SCOOT MCNAIRY : Frankie
BEN MENDELSOHN : Russell
RAY LIOTTA : Markie Trattman
JAMES GANDOLFINI : Mickey
SLAINE : Kenny Gill
VINCENT CURATOLA : Johnny Amato
SAM SHEPARD : Dillon
GARRET DILLAHUNT : Eddie Mattie
Synopsis
Jackie Cogan (BRAD PITT) est engagé par un comptable de la Mafia
(RICHARD JENKINS) pour descendre Frankie (SCOOT MCNAIRY) et Russell (BEN
MENDELSOHN), coupable d’un braquage chez Markie Trattman (RAY LIOTTA),
tenancier d’un cercle de poker.
Critique
Brad
Pitt est un homme fidèle. Après The
Assassination of Jesse James by the coward Robert Ford, il reste avec le
metteur en scène Andrew Dominik pour
son nouveau projet, un thriller métaphorique politique.
Dans son plus pur style, Andrew Dominik prend son temps pour
raconter son histoire, qui a un rythme d’une lenteur presque rédhibitoire sur
certaines séquences. En effet, le film a un ventre mou, où apparaît un James Gandolfini qui ne sert strictement
à rien si ce n’est d’appuyer un propos déjà assené avec une massue sur la
tronche des spectateurs (et inscrit sur l’affiche américaine) : aux USA,
vous êtes seuls. L’acmé de ce message se situe dans la scène finale où il
semble écrit en gros néons au-dessus des immenses Brad Pitt et Richard Jenkins
(vraiment génial, encore une fois). Tout ceci est bien dommage, tant le talent
d’Andrew Dominik, sacré poseur et
prétentieux quand même (en témoigne son ouverture, qui trempe dans
l’auteurisant le plus abject), transpire à travers certaines séquences, comme
celle de l’attaque sur le cercle de poker de Ray Liotta, parfait en gangster vulnérable. Mais la véritable révélation (si c’en est
encore une, après Argo), c’est Scoot McNairy en loser attachant.
Tous ces éléments font de Killing them Softly un futur film
important pour les USA de la décennie 2010, mais pas forcément le film le plus
subtil de cette décennie. Vraiment dommage.
Ma
Note : 15.5/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : KILLER JOE de William FRIEDKIN, où Emile Hirsch
y joue une version destroy de Scoot McNairy.
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