mardi 18 décembre 2012

COGAN - KILLING THEM SOFTLY (KILLING THEM SOFTLY) d'Andrew DOMINIK


COGAN – KILLING THEM SOFTLY
KILLING THEM SOFTLY
In America, you’re on your own


Fiche Technique

REALISE PAR : Andrew Dominik
ECRIT PAR : Andrew Dominik
MUSIQUE DE : Marc Streitenfeld
PRODUIT PAR : Dede Gardner, Anthony Katagas, Brad Pitt, Paula Mae Schwartz & Steve Schwartz
PRODUCTION : Plan B – Annapurna – Chockstone – Inferno – 1984
DISTRIBUE PAR : Inferno aux USA – Metropolitan en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h37min
PUBLIC : Interdit Aux Moins de 12 Ans
SORTIE : 30 Novembre 2012 aux USA – 5 Décembre 2012 en France
BUDGET : 18 Millions de Dollars
REVENUS : Exploitation En Cours
LIEUX DE TOURNAGE : New Orleans, LO aux USA
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Non

BRAD PITT : Jackie Cogan
RICHARD JENKINS : Driver
SCOOT MCNAIRY : Frankie
BEN MENDELSOHN : Russell
RAY LIOTTA : Markie Trattman
JAMES GANDOLFINI : Mickey
SLAINE : Kenny Gill
VINCENT CURATOLA : Johnny Amato
SAM SHEPARD : Dillon
GARRET DILLAHUNT : Eddie Mattie

Synopsis

            Jackie Cogan (BRAD PITT) est engagé par un comptable de la Mafia (RICHARD JENKINS) pour descendre Frankie (SCOOT MCNAIRY) et Russell (BEN MENDELSOHN), coupable d’un braquage chez Markie Trattman (RAY LIOTTA), tenancier d’un cercle de poker.

Critique

            Brad Pitt est un homme fidèle. Après The Assassination of Jesse James by the coward Robert Ford, il reste avec le metteur en scène Andrew Dominik pour son nouveau projet, un thriller métaphorique politique.
            Dans son plus pur style, Andrew Dominik prend son temps pour raconter son histoire, qui a un rythme d’une lenteur presque rédhibitoire sur certaines séquences. En effet, le film a un ventre mou, où apparaît un James Gandolfini qui ne sert strictement à rien si ce n’est d’appuyer un propos déjà assené avec une massue sur la tronche des spectateurs (et inscrit sur l’affiche américaine) : aux USA, vous êtes seuls. L’acmé de ce message se situe dans la scène finale où il semble écrit en gros néons au-dessus des immenses Brad Pitt et Richard Jenkins (vraiment génial, encore une fois). Tout ceci est bien dommage, tant le talent d’Andrew Dominik, sacré poseur et prétentieux quand même (en témoigne son ouverture, qui trempe dans l’auteurisant le plus abject), transpire à travers certaines séquences, comme celle de l’attaque sur le cercle de poker de Ray Liotta, parfait en gangster vulnérable.  Mais la véritable révélation (si c’en est encore une, après Argo), c’est Scoot McNairy en loser attachant.
            Tous ces éléments font de Killing them Softly un futur film important pour les USA de la décennie 2010, mais pas forcément le film le plus subtil de cette décennie. Vraiment dommage.
Ma Note : 15.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : KILLER JOE de William FRIEDKIN, où Emile Hirsch y joue une version destroy de Scoot McNairy.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire