mardi 25 décembre 2012

THE HOBBIT : UN VOYAGE INATTENDU (THE HOBBIT : AN UNEXPECTED JOURNEY) de Peter JACKSON


THE HOBBIT : UN VOYAGE INATTENDU
THE HOBBIT : AN UNEXPECTED JOURNEY
From the smallest beginnings come the greatest legends


Fiche Technique

REALISE PAR : Peter Jackson
ECRIT PAR : Fran Walsh, Philippa Boyens, Peter Jackson & Guillermo del Toro
MUSIQUE DE : Howard Shore
PRODUIT PAR : Carolynne Cunningham, Peter Jackson, Fran Walsh & Zane Wiener
PRODUCTION : New Line – MGM – WingNut – 3Foot7
DISTRIBUE PAR : Warner Bros. aux USA – 20th Century Fox en France
ORIGINE : USA / Nouvelle-Zélande
DUREE : 2h49min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 14 Décembre 2012 aux USA – 12 Décembre 2012 en France
BUDGET : 180 Millions de Dollars
REVENUS : Exploitation En Cours
LIEUX DE TOURNAGE : Nouvelle-Zélande
GENRE : Aventures
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Premier épisode d’une trilogie

MARTIN FREEMAN : Bilbo Baggins
IAN MCKELLEN : Gandalf the Grey
RICHARD ARMITAGE : Thorin
KEN STOTT : Balin
AIDAN TURNER : Kili
DEAN O’GORMAN : Fili
GRAHAM MCTAVISH : Dwalin
SYLVESTER MCCOY : Radagast the Brown
IAN HOLM : Old Bilbo Baggins
BENEDICT CUMBERBATCH : Necromancer

Synopsis

            Bilbo Baggins (MARTIN FREEMAN) est sommé par Gandalf le Gris (IAN MCKELLEN) d’assister Thorin (RICHARD ARMITAGE) et son escouade de treize nains afin de cambrioler le dragon Smaug de tout l’or que ce dernier a volé aux Nains quelques années auparavant. Les quinze valeureux amis partent alors vers Erebor, l’ancien royaume Nain.

Critique

            On ne l’espérait plus. En 2004, après le dernier épisode, multi-primé, du Seigneur des Anneaux, nul ne pouvait se douter que Peter Jackson retournerait sur la Terre du Milieu pour adapter The Hobbit, un roman antérieur de Tolkien.
            Après quelques remous, Peter Jackson lança la production de The Hobbit, en 48 images par secondes, détail qui change presque tout. En effet, en testant une nouvelle façon de faire du cinéma, Peter Jackson s’affranchit de la simple tentative mercantile et tente de renouveler l’expérience d’un spectateur qui pense savoir à quoi s’attendre avec ce retour dans la Terre du Milieu. Force est de constater que le HFR (son nom courant) change beaucoup au film. Si les scènes d’exposition semblent un peu sorties de telenovelas (avec de bien meilleurs dialogues), les scènes d’action sont réellement différentes de tout ce qu’on a pu voir auparavant. Le HFR se marie parfaitement avec les plans vertigineux de Peter Jackson, qui s’amuse à nous faire une visite complète à grand renfort de caméra tournoyante de tous les lieux, encore magnifiques, où l’aventure se déroule. Trois grosses scènes HFR sont à signaler : l’attaque de Smaug au début du film, où on ne voit jamais clairement le dragon (de tout le film, d’ailleurs, on ne verra que sa queue et son œil), dans une scène qui commence comme une cinématique de PlayStation, la scène de la bagarre des géants de pierre, magnifique, et la scène de la fuite des nains de la ville des gobelins, que le HFR transcende et rend absolument épique.
            En dehors du HFR, The Hobbit recèle de beaucoup de qualités, bien évidemment. La mise en scène de Peter Jackson prend son temps (surtout chez les Elfes, une séquence vraiment trop longue), peut-être trop par moments, là où en 3h il n’adapte que 100 pages du roman, mais s’attache aux personnages et a une bonne partie des treize nains, dont on connaîtra la personnalité sur le bout des doigts à la fin du film. On remerciera donc le casting, d’une efficacité redoutable, entre Martin Freeman, le PARFAIT Bilbo, Anglais jusqu’au bout des doigts, une très belle interprétation de ce personnage attachant, Richard Armitage (un peu plus qu’un sous-Aragorn), Ken Stott, Dean O’Gorman, Aidan Turner et évidemment James Nesbitt, très sous-utilisé. De plus, la musique est particulièrement réussie, avec un chant des Nains d’une beauté incroyable, reprise très souvent par Howard Shore en qualité de score de scènes plutôt musclées.
            The Hobbit : An Unexpected Journey est un très bon film dont le principal défaut est aussi sa principale qualité : trop long au premier abord, on oublie de le considérer comme ce qu’il est vraiment : UNE INTRODUCTION ! Impossible d’attendre encore un an pour enfin connaître la suite (et voir enfin Luke Evans).
Ma Note : 17.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : LE SEIGNEUR DES ANNEAUX, la trilogie entière de Peter JACKSON. Pas besoin de vous faire un dessin pourquoi.

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