THE HOBBIT : UN VOYAGE INATTENDU
THE HOBBIT : AN UNEXPECTED JOURNEY
From the smallest beginnings come the
greatest legends
Fiche Technique
REALISE
PAR : Peter Jackson
ECRIT
PAR : Fran Walsh, Philippa Boyens, Peter Jackson & Guillermo del Toro
MUSIQUE DE : Howard Shore
PRODUIT PAR : Carolynne Cunningham,
Peter Jackson, Fran Walsh & Zane Wiener
PRODUCTION : New Line – MGM –
WingNut – 3Foot7
DISTRIBUE
PAR : Warner Bros. aux USA – 20th Century Fox en France
ORIGINE :
USA / Nouvelle-Zélande
DUREE :
2h49min
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
14 Décembre 2012 aux USA – 12 Décembre 2012 en France
BUDGET :
180 Millions de Dollars
REVENUS :
Exploitation En Cours
LIEUX DE
TOURNAGE : Nouvelle-Zélande
GENRE :
Aventures
DISPONIBILITE :
Dans Vos Cinémas
SUITES :
Premier épisode d’une trilogie
MARTIN FREEMAN : Bilbo Baggins
IAN MCKELLEN : Gandalf the Grey
RICHARD ARMITAGE : Thorin
KEN STOTT : Balin
AIDAN TURNER : Kili
DEAN O’GORMAN : Fili
GRAHAM MCTAVISH : Dwalin
SYLVESTER MCCOY : Radagast the Brown
IAN HOLM : Old Bilbo Baggins
BENEDICT CUMBERBATCH : Necromancer
Synopsis
Bilbo Baggins (MARTIN FREEMAN) est sommé par Gandalf le Gris
(IAN MCKELLEN) d’assister Thorin (RICHARD ARMITAGE) et son escouade de treize nains
afin de cambrioler le dragon Smaug de tout l’or que ce dernier a volé aux Nains
quelques années auparavant. Les quinze valeureux amis partent alors vers
Erebor, l’ancien royaume Nain.
Critique
On ne l’espérait plus. En 2004,
après le dernier épisode, multi-primé, du Seigneur
des Anneaux, nul ne pouvait se douter que Peter Jackson retournerait sur la Terre du Milieu pour adapter The Hobbit, un roman antérieur de Tolkien.
Après quelques remous, Peter Jackson lança la production de The Hobbit, en 48 images par secondes,
détail qui change presque tout. En effet, en testant une nouvelle façon de
faire du cinéma, Peter Jackson s’affranchit
de la simple tentative mercantile et tente de renouveler l’expérience d’un
spectateur qui pense savoir à quoi s’attendre avec ce retour dans la Terre du
Milieu. Force est de constater que le HFR (son nom courant) change beaucoup au
film. Si les scènes d’exposition semblent un peu sorties de telenovelas (avec
de bien meilleurs dialogues), les scènes d’action sont réellement différentes
de tout ce qu’on a pu voir auparavant. Le HFR se marie parfaitement avec les
plans vertigineux de Peter Jackson,
qui s’amuse à nous faire une visite complète à grand renfort de caméra
tournoyante de tous les lieux, encore magnifiques, où l’aventure se déroule.
Trois grosses scènes HFR sont à signaler : l’attaque de Smaug au début du film, où on ne voit
jamais clairement le dragon (de tout le film, d’ailleurs, on ne verra que sa
queue et son œil), dans une scène qui commence comme une cinématique de PlayStation, la scène de la
bagarre des géants de pierre, magnifique, et la scène de la fuite des nains de
la ville des gobelins, que le HFR transcende et rend absolument épique.
En dehors du HFR, The Hobbit recèle de beaucoup de
qualités, bien évidemment. La mise en scène de Peter Jackson prend son temps (surtout chez les Elfes, une séquence
vraiment trop longue), peut-être trop par moments, là où en 3h il n’adapte que
100 pages du roman, mais s’attache aux personnages et a une bonne partie des
treize nains, dont on connaîtra la personnalité sur le bout des doigts à la fin
du film. On remerciera donc le casting, d’une efficacité redoutable, entre Martin Freeman, le PARFAIT Bilbo, Anglais jusqu’au bout des doigts,
une très belle interprétation de ce personnage attachant, Richard Armitage (un peu plus qu’un sous-Aragorn), Ken Stott, Dean
O’Gorman, Aidan Turner et évidemment James
Nesbitt, très sous-utilisé. De plus, la musique est particulièrement
réussie, avec un chant des Nains d’une beauté incroyable, reprise très souvent
par Howard Shore en qualité de score
de scènes plutôt musclées.
The
Hobbit : An Unexpected Journey est un très bon film dont le principal
défaut est aussi sa principale qualité : trop long au premier abord, on
oublie de le considérer comme ce qu’il est vraiment : UNE
INTRODUCTION ! Impossible d’attendre encore un an pour enfin connaître la
suite (et voir enfin Luke Evans).
Ma
Note : 17.5/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : LE SEIGNEUR DES ANNEAUX, la trilogie entière de
Peter JACKSON. Pas besoin de vous faire un dessin pourquoi.
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