LE PRIVE
THE LONG GOODBYE
Nothing Say Goodbye Like a Bullet
Fiche Technique
REALISE
PAR : Robert Altman
ECRIT
PAR : Leigh Brackett
MUSIQUE
DE : John Williams
PRODUIT
PAR : Jerry Bick
PRODUCTION :
E-K – Lion’s Gate
DISTRIBUE
PAR : United Artists aux USA et en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
1h52min
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
7 Mars 1983 aux USA – 29 Novembre 1983 en France
BUDGET :
2 Millions de Dollars
REVENUS :
Pas d’Infos
LIEUX DE
TOURNAGE : Californie & Mexique
GENRE :
Film noir
DISPONIBILITE :
DVD Zone 2
SUITES :
Non
ELLIOTT
GOULD : Philip Marlowe
NINA VAN PALLANDT : Eileen Wade
STERLING HAYDEN : Roger Wade
MARK RYDELL : Marty Augustine
HENRY GIBSON : Dr. Verringer
DAVID ARKIN : Harry
JIM BOUTON : Terry Lennox
WARREN BERLINGER : Morgan
STEPHEN COIT : Detective Farmer
JERRY
JONES : Detective Green
Synopsis
Le detective Philip Marlowe (ELLIOTT
GOULD) reçoit la visite de son meilleur ami, Terry Lennox (JIM BOUTON) qui lui
annonce qu’il s’est disputé avec sa femme. Le lendemain, on apprend que cette
dernière a été tuée et Marlowe est blâmé. Innocenté, il est aussi engagé par
Eileen Wade (NINA VAN PALLANDT) pour retrouver son mari, Roger Wade (STERLING
HAYDEN)…
Critique
S’il y a bien un cinéaste américain
qui avait son propre style inimitable, c’est Robert Altman. Testant plusieurs genres dans sa carrière, il passa
inévitablement par le film noir, avec Le
Privé.
Film expérimental plus que véritable
film noir, Le Privé tend vers le
pastiche tant il use des codes plus que redondants des films noirs, sans
jamais, pourtant, en abuser et fatiguer un spectateur qui ne peut qu’admirer la
caméra jamais fixe du génial Altman.
Si ce dernier filme bien, il ne peut totalement faire oublier un scénario aux
abonnés absents, qui n’a pour lui que quelques piques bien senties, deux ou
trois moments originaux (tous ceux avec Mark
Rydell, excellent) et une conclusion bien sympathique. En effet, le film effleure les deux histoires
sans jamais rentrer en détail et seuls les acteurs arrivent au niveau de la
mise en scène. Elliott Gould y est
absolument parfait en archétype du privé râleur, dragueur et malchanceux, Sterling Hayden, le doucereux Henry Gibson et bien sûr Mark Rydell, plus drôle que terrifiant. Deux
curiosités sont à signaler : la première est Arnold Schwarzenegger qui y fait une apparition avec une coiffure à
la Bernard Thibaut et une moustache
(il y finit d’ailleurs torse nu) vers la fin du film. La deuxième curiosité est
la musique du film, par John Williams,
qui est le seul morceau qu’on entendra dans le film, malgré l’omniprésence de
ladite musique. En effet, chantée par différents groupes, orchestrée de façon
différente et même fredonnée par les personnages, The Long Goodbye est le seul morceau qu’on entend dans ce film, une
idée originale, mais qui porte ses fruits, créant une atmosphère assez étrange
et immersive.
Ah si seulement The Long Goodbye avait eu un scénario compétent, le film aurait été
un classique. En l’état, ce n’est qu’un objet original, étonnant, virtuose par
moment, mais un peu vain.
Ma
Note : 16.5/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : DEAD MEN DON’T WEAR PLAIDS de Carl REINER, autre
pastiche de film noir avec un comique en tête d’affiche, Steve Martin.
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