samedi 1 décembre 2012

LE PRIVE (THE LONG GOODBYE) de Robert ALTMAN


LE PRIVE
THE LONG GOODBYE
Nothing Say Goodbye Like a Bullet


Fiche Technique

REALISE PAR : Robert Altman
ECRIT PAR : Leigh Brackett
MUSIQUE DE : John Williams
PRODUIT PAR : Jerry Bick
PRODUCTION : E-K – Lion’s Gate
DISTRIBUE PAR : United Artists aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h52min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 7 Mars 1983 aux USA – 29 Novembre 1983 en France
BUDGET : 2 Millions de Dollars
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Californie & Mexique
GENRE : Film noir
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

ELLIOTT GOULD : Philip Marlowe
NINA VAN PALLANDT : Eileen Wade
STERLING HAYDEN : Roger Wade
MARK RYDELL : Marty Augustine
HENRY GIBSON : Dr. Verringer
DAVID ARKIN : Harry
JIM BOUTON : Terry Lennox
WARREN BERLINGER : Morgan
STEPHEN COIT : Detective Farmer
JERRY JONES : Detective Green

Synopsis

            Le detective Philip Marlowe (ELLIOTT GOULD) reçoit la visite de son meilleur ami, Terry Lennox (JIM BOUTON) qui lui annonce qu’il s’est disputé avec sa femme. Le lendemain, on apprend que cette dernière a été tuée et Marlowe est blâmé. Innocenté, il est aussi engagé par Eileen Wade (NINA VAN PALLANDT) pour retrouver son mari, Roger Wade (STERLING HAYDEN)…

Critique

            S’il y a bien un cinéaste américain qui avait son propre style inimitable, c’est Robert Altman. Testant plusieurs genres dans sa carrière, il passa inévitablement par le film noir, avec Le Privé.
            Film expérimental plus que véritable film noir, Le Privé tend vers le pastiche tant il use des codes plus que redondants des films noirs, sans jamais, pourtant, en abuser et fatiguer un spectateur qui ne peut qu’admirer la caméra jamais fixe du génial Altman. Si ce dernier filme bien, il ne peut totalement faire oublier un scénario aux abonnés absents, qui n’a pour lui que quelques piques bien senties, deux ou trois moments originaux (tous ceux avec Mark Rydell, excellent) et une conclusion bien sympathique.  En effet, le film effleure les deux histoires sans jamais rentrer en détail et seuls les acteurs arrivent au niveau de la mise en scène. Elliott Gould y est absolument parfait en archétype du privé râleur, dragueur et malchanceux, Sterling Hayden, le doucereux Henry Gibson et bien sûr Mark Rydell, plus drôle que terrifiant. Deux curiosités sont à signaler : la première est Arnold Schwarzenegger qui y fait une apparition avec une coiffure à la Bernard Thibaut et une moustache (il y finit d’ailleurs torse nu) vers la fin du film. La deuxième curiosité est la musique du film, par John Williams, qui est le seul morceau qu’on entendra dans le film, malgré l’omniprésence de ladite musique. En effet, chantée par différents groupes, orchestrée de façon différente et même fredonnée par les personnages, The Long Goodbye est le seul morceau qu’on entend dans ce film, une idée originale, mais qui porte ses fruits, créant une atmosphère assez étrange et immersive.
            Ah si seulement The Long Goodbye avait eu un scénario compétent, le film aurait été un classique. En l’état, ce n’est qu’un objet original, étonnant, virtuose par moment, mais un peu vain.
Ma Note : 16.5/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : DEAD MEN DON’T WEAR PLAIDS de Carl REINER, autre pastiche de film noir avec un comique en tête d’affiche, Steve Martin.

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