CONVERSATIONS NOCTURES
TALK RADIO
The Last Neighborhood in America
Les mots aussi peuvent tuer
Fiche Technique
REALISE PAR : Oliver Stone
ECRIT PAR : Oliver Stone & Eric
Bogosian
MUSIQUE
DE : Stewart Copeland
PRODUIT
PAR : A. Kitman Ho & Edward R. Pressman
PRODUCTION :
Cineplex-Odeon – Ten-Four
DISTRIBUE
PAR : Universal aux USA et en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
1h50min
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
21 Décembre 1988 aux USA – 12 Avril 1989 en France
BUDGET :
4 Millions de Dollars
REVENUS :
3 Millions de Dollars (1 Million de Dollars)
LIEUX DE
TOURNAGE : Dallas, TX aux USA
GENRE :
Drame
DISPONIBILITE :
DVD Zone 2
SUITES : Non
ERIC BOGOSIAN : Barry Champlain
JOHN C. MCGINLEY : Stu
ELLEN GREENE : Ellen
LESLIE HOPE : Laura
ALEC BALDWIN : Dan
MICHAEL WINCOTT : Kent / Michael / Joe
JOHN PANKOW : Dietz
TONY FRANK : Dino
ZACH GRENIER : Sid Greenberg
BRUNO
RUBEO : Tony
Synopsis
Tous les soirs sur une radio locale
de Dallas, Barry Champlain (ERIC BOGOSIAN) anime un show où il insulte
copieusement les auditeurs, qu’ils trouvent abrutis et insupportables. Un jour,
un responsable du radio nationale (JOHN PANKOW) décide de lui offrir un contrat
pour animer un show sur ses ondes…
Critique
On a beau être fan d’Oliver Stone, force est de constater qu’il
n’a pas fait que des bons films, ne serait-ce que sa Main du Cauchemar, qui souffre la comparaison avec le postérieur Idle Hands, bien plus transgressif (et
drôle).
Conversations
Nocturnes fait partie du moins bon d’Oliver
Stone, qu’il a adapté d’une pièce de théâtre d’Eric Bogosian, qui coécrit le film et interprète le héros, ce qui
lui va à ravir tant sa manière de surjouer colle au personnage abject et
insupportable qu’il interprète. On ne peut rien sauver chez lui et son destin
n’intéresse que très peu. C’est dommage car c’est tiré d’une histoire vraie et
cela doit un peu abîmer l’image d’Alan
Berg, le modèle. S’il n’y avait que lui, ça ne serait pas forcément
détestable, mais tous les personnages sont aussi lamentables. Cependant, les
autres acteurs sont plutôt bons, John C.
McGinley, John Pankow ou encore Alec Baldwin. Mais Michael Wincott est une vraie révélation dans le rôle de Kent, qu’il a créé au théâtre et qu’il
réinterprète avec brio dans ce film. Heureusement, on retrouve la manière
presque jouissive d’Oliver Stone de
jongler avec ses filtres de couleurs, ses formats, ses manières de filmer, tout
en étant toujours (ou presque) cohérent, dans sa mise en scène. Quel dommage,
alors, d’y ajouter une musique pénible de Stewart
Copeland, déjà responsable de l’immondice qui inondait Wall Street.
Conversations
Nocturnes parvient pourtant à s’en sortir grâce à une fin d’une sobriété
étonnante, mais qui pose (ENFIN !) de bonnes questions, ce qu’on aurait
aimé voir plus souvent dans le film.
Ma
Note : 10/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : WALL STREET d’Oliver STONE, qui dénonce avec
tellement plus de subtilité que c’en est étonnant de voir que c’est le même
réalisateur.
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