mardi 18 décembre 2012

CONVERSATIONS NOCTURES (TALK RADIO) d'Oliver STONE


CONVERSATIONS NOCTURES
TALK RADIO
The Last Neighborhood in America
Les mots aussi peuvent tuer


Fiche Technique

REALISE PAR : Oliver Stone
ECRIT PAR : Oliver Stone & Eric Bogosian
MUSIQUE DE : Stewart Copeland
PRODUIT PAR : A. Kitman Ho & Edward R. Pressman
PRODUCTION : Cineplex-Odeon – Ten-Four
DISTRIBUE PAR : Universal aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h50min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 21 Décembre 1988 aux USA – 12 Avril 1989 en France
BUDGET : 4 Millions de Dollars
REVENUS : 3 Millions de Dollars (1 Million de Dollars)
LIEUX DE TOURNAGE : Dallas, TX aux USA
GENRE : Drame
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

ERIC BOGOSIAN : Barry Champlain
JOHN C. MCGINLEY : Stu
ELLEN GREENE : Ellen
LESLIE HOPE : Laura
ALEC BALDWIN : Dan
MICHAEL WINCOTT : Kent / Michael / Joe
JOHN PANKOW : Dietz
TONY FRANK : Dino
ZACH GRENIER : Sid Greenberg
BRUNO RUBEO : Tony

Synopsis

            Tous les soirs sur une radio locale de Dallas, Barry Champlain (ERIC BOGOSIAN) anime un show où il insulte copieusement les auditeurs, qu’ils trouvent abrutis et insupportables. Un jour, un responsable du radio nationale (JOHN PANKOW) décide de lui offrir un contrat pour animer un show sur ses ondes…

Critique

            On a beau être fan d’Oliver Stone, force est de constater qu’il n’a pas fait que des bons films, ne serait-ce que sa Main du Cauchemar, qui souffre la comparaison avec le postérieur Idle Hands, bien plus transgressif (et drôle).
            Conversations Nocturnes fait partie du moins bon d’Oliver Stone, qu’il a adapté d’une pièce de théâtre d’Eric Bogosian, qui coécrit le film et interprète le héros, ce qui lui va à ravir tant sa manière de surjouer colle au personnage abject et insupportable qu’il interprète. On ne peut rien sauver chez lui et son destin n’intéresse que très peu. C’est dommage car c’est tiré d’une histoire vraie et cela doit un peu abîmer l’image d’Alan Berg, le modèle. S’il n’y avait que lui, ça ne serait pas forcément détestable, mais tous les personnages sont aussi lamentables. Cependant, les autres acteurs sont plutôt bons, John C. McGinley, John Pankow  ou encore Alec Baldwin. Mais Michael Wincott est une vraie révélation dans le rôle de Kent, qu’il a créé au théâtre et qu’il réinterprète avec brio dans ce film. Heureusement, on retrouve la manière presque jouissive d’Oliver Stone de jongler avec ses filtres de couleurs, ses formats, ses manières de filmer, tout en étant toujours (ou presque) cohérent, dans sa mise en scène. Quel dommage, alors, d’y ajouter une musique pénible de Stewart Copeland, déjà responsable de l’immondice qui inondait Wall Street.
            Conversations Nocturnes parvient pourtant à s’en sortir grâce à une fin d’une sobriété étonnante, mais qui pose (ENFIN !) de bonnes questions, ce qu’on aurait aimé voir plus souvent dans le film.
Ma Note : 10/20

Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : WALL STREET d’Oliver STONE, qui dénonce avec tellement plus de subtilité que c’en est étonnant de voir que c’est le même réalisateur.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire