INTOUCHABLES
INTOUCHABLES
Fiche Technique
REALISE PAR : Eric Toledano & Olivier Nakache
ECRIT PAR : Eric Toledano & Olivier Nakache
MUSIQUE DE : Ludovico Einodi
PRODUIT PAR : Nicolas Duval-Anassovsky, Laurent Zeitoun & Yann Zenou
PRODUCTION : Quad – Chaocorp – Gaumont – TF1
DISTRIBUE PAR : Gaumont en France
ORIGINE : France
DUREE : 1h52min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 2 Novembre 2011 en France
BUDGET : 10 Millions de Dollars
REVENUS : Exploitation en Cours
LIEUX DE TOURNAGE : Paris, France
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Non
OMAR SY : Driss
FRANCOIS CLUZET : Philippe
ANNE LE NY : Yvonne
CLOTILDE MOLLET : Marcelle
AUDREY FLEUROT : Magalie
CYRIL MENDY : Adama
DOROTHEE BRIERE : Eleonore
ALBA GAÏA KRAGHEDE BELLUGI : Elisa
ABSA DIALOU TOURE : Mina
JOSEPHINE DE MEAUX : DRH Société de courses
Synopsis
Driss (OMAR SY), banlieusard, s’occupe de Philippe (FRANCOIS CLUZET), cloué dans un fauteuil roulant et tétraplégique aristocrate. Tout les sépare et pourtant…
Critique
La France aime faire de son culture populaire un refuge pour la démagogie la plus profonde, en la cachant sous une épaisse couche de fausse subversion. Par exemple, des émissions comme Le Grand Journal ou On n’est pas Couché en sont des exemples marquants, les productions Besson côté cinéma…
Incroyable mais vrai, Intouchables a marché côté public (logique) mais côté critique aussi. D’un cynisme impensable (en gros, une bonne grosse couche de message pro-banlieue, que les banlieusards ne sont pas considérés, même s’ils foutent rien dehors, cachée sous des dialogues démago à souhait), le film « réalisé » par les comparses Toledano & Nakache (si on peut appeler cela du cinéma) n’est pas si nul, pourtant, qu’on aurait pu le penser. Certaines répliques font mouche, Omar Sy & François Cluzet sont de bons acteurs, Anne le Ny est excellente (mais souffre d’un mal terrible : l’insignifiance des seconds rôles dans les comédies françaises)… Alors, bon film surprenant ?
Bien sur que non. Le scénario, rempli de piques, est au final indigent, ne racontant rien de concret, envoyant la plupart de ses répliques dans le mur, prenant corps et âme pour le personnage d’Omar et son entourage qui travaille dur sans gagner d’argent (travailler jusqu’à 18h, que c’est dur) alors que François Cluzet est entouré de salauds qui ne veulent pas de notre bondissant comique. Un peu facile comme façon de penser. Mais c’est tellement bien pensant que nos compatriotes se sont réfugiés dessus pour se donner bonne conscience.
Le pire du film sera d’oser écrire que 5% des bénéfices seront reversés à une association pour le travail des handicapés. L’élégance aurait été de ne pas le signaler, on ne fait pas des dons pour être reconnus, mais la vanité fait faire des choses débiles aux gens. Comme un film. Triste.
Ma Note : 5.5/20
Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BANLIEUE 13 : ULTIMATUM de Patrick ALESSANDRIN, même idéologie, sauf que c’est plus frontal.
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