LA VERITE SI JE MENS
WOULD I LIE TO YOU ?
WOULD I LIE TO YOU ?
Le Film Champion du Monde
Fiche Technique
REALISE PAR : Thomas Gilou
ECRIT PAR : Gérard Bitton & Michel Munz
MUSIQUE DE : Gérard Presgurvic
PRODUIT PAR : Aïssa Djabri, Farid Lahouassa & Manuel Munz
PRODUCTION : Canal+ - France 2 – Jacques Roitfeld – M6 – Orly - Vertigo
DISTRIBUE PAR : AFMD en France
ORIGINE : France
DUREE : 1h40min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 2 Avril 1997 en France
BUDGET : 3 Millions d’Euros
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Deauville & Paris en France
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Deux suites
RICHARD ANCONINA : Eddie Vuibert
VINCENT ELBAZ : Dov Mimran
BRUNO SOLO : Yvan Touati
JOSE GARCIA : Serge Benhamou
GILBERT MELKI : Patrick Abitbol
ELIE KAKOU : Rafi Styl’mode
RICHARD BOHRINGER : Victor Benzakhem
AMIRA CASAR : Sandra Benzakhem
AURE ATIKA : Karine Benchetrit
ANTHONY DELON : Maurice Aflalo
Synopsis
Eddie Vuibert (RICHARD ANCONINA), jeune homme dans le dur financièrement, rentre dans le business du textile au beau milieu du Sentier, dans Paris. Un seul obstacle, cependant, se dresse sur son chemin : il n’est pas Juif.
Critique
Véritable raz-de-marée à sa sortie, La Vérité si je mens retraçait sous la forme inattendue de la comédie la vie dans le Sentier à travers la success story d’un homme non Juif dans le textile, industrie dominée par les Juifs.
Le film, réalisé par un Thomas Gilou tout auréolé du succès de son Raï, fut un classique instantané et mérité, grâce à une réalisation loin d’être novatrice ou même originale mais très efficace et à un scénario faisant la part belle aux personnages, à leur amitié crédible plus qu’à l’histoire du film, un prétexte finalement, un scénario toujours tendre mais très souvent critique envers la communauté juive parisienne et qui manie l’ellipse temporelle avec talent. En effet, Richard Anconina plonge dans un monde qu’il connaît mal, accueillant au premier abord mais enfermé dans ses convictions (l’histoire de Gilbert Melki et de sa copine suédoise non juive) et parfois très fermé et ignorant.
De plus, le film est doté d’une interprétation fabuleuse de la part de ses acteurs, principaux comme secondaires. Effectivement, comment parler du film sans même aborder l’interprétation ahurissante d’un José Garcia survolté en second rôle magnifique, d’Elie Kakou, qu’on voit peu mais qui marque et du parrain Richard Bohringer, dont le personnage, excellemment bien écrit, ne cesse de surprendre le spectateur et quelques troisièmes rôles comme Gladys Cohen ou Roméo Sarfati, surtout dans la scène au hammam, à la fois tendre et critique, à l’image du film.
Tout n’est évidemment pas parfait dans le film, l’histoire stagnant un peu vers la fin et deux scènes un peu violentes étant à déplorer. Néanmoins, le film est essentiel, de nos jours, pour constater la différence du cinéma populaire français entre 1997 et de nos jours. Jamais le film ne tombe dans le sectarisme et le communautarisme putride comme on peut le voir de nos jours dans d’infectes comédies comme Intouchables ou Halal Police d’Etat. Le film parle d’une communauté, certes, mais essaie de réfléchir sur cette communauté et l’ouvre au monde. On ne retrouve cette idée que dans quelques films sous-cotés de nos jours, comme Beur sur la Ville.
La Vérité si je mens est une œuvre phare dans la comédie française, une réussite encore inégalée dans le cinéma français de ces 20 dernières années et un excellent film d’acteurs et de répliques cultes.
Ma Note : 18.5/20
Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BEUR SUR LA VILLE de Djamel BENSALAH, digne héritier de ce film.
Le film, réalisé par un Thomas Gilou tout auréolé du succès de son Raï, fut un classique instantané et mérité, grâce à une réalisation loin d’être novatrice ou même originale mais très efficace et à un scénario faisant la part belle aux personnages, à leur amitié crédible plus qu’à l’histoire du film, un prétexte finalement, un scénario toujours tendre mais très souvent critique envers la communauté juive parisienne et qui manie l’ellipse temporelle avec talent. En effet, Richard Anconina plonge dans un monde qu’il connaît mal, accueillant au premier abord mais enfermé dans ses convictions (l’histoire de Gilbert Melki et de sa copine suédoise non juive) et parfois très fermé et ignorant.
De plus, le film est doté d’une interprétation fabuleuse de la part de ses acteurs, principaux comme secondaires. Effectivement, comment parler du film sans même aborder l’interprétation ahurissante d’un José Garcia survolté en second rôle magnifique, d’Elie Kakou, qu’on voit peu mais qui marque et du parrain Richard Bohringer, dont le personnage, excellemment bien écrit, ne cesse de surprendre le spectateur et quelques troisièmes rôles comme Gladys Cohen ou Roméo Sarfati, surtout dans la scène au hammam, à la fois tendre et critique, à l’image du film.
Tout n’est évidemment pas parfait dans le film, l’histoire stagnant un peu vers la fin et deux scènes un peu violentes étant à déplorer. Néanmoins, le film est essentiel, de nos jours, pour constater la différence du cinéma populaire français entre 1997 et de nos jours. Jamais le film ne tombe dans le sectarisme et le communautarisme putride comme on peut le voir de nos jours dans d’infectes comédies comme Intouchables ou Halal Police d’Etat. Le film parle d’une communauté, certes, mais essaie de réfléchir sur cette communauté et l’ouvre au monde. On ne retrouve cette idée que dans quelques films sous-cotés de nos jours, comme Beur sur la Ville.
La Vérité si je mens est une œuvre phare dans la comédie française, une réussite encore inégalée dans le cinéma français de ces 20 dernières années et un excellent film d’acteurs et de répliques cultes.
Ma Note : 18.5/20
Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BEUR SUR LA VILLE de Djamel BENSALAH, digne héritier de ce film.
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