ASSASSIN(S)
ASSASSIN(S)
Toute société a les crimes qu’elle mérite
Fiche Technique
REALISE
PAR : Mathieu Kassovitz
ECRIT
PAR : Mathieu Kassovitz & Nicolas Boukhrief
MUSIQUE
DE : Carter Burwell
PRODUIT
PAR : Christophe Rossignon
PRODUCTION :
Canal + - Kasso Inc. – Lazennec – La Sept – TF1 - ZDF
DISTRIBUE
PAR : MKL Lazennec en France
ORIGINE :
France
DUREE :
2h8min
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
16 Mai 1997 en France
BUDGET :
Pas d’Infos
REVENUS :
Pas d’Infos
LIEUX DE
TOURNAGE : Paris, France
GENRE :
Drame
DISPONIBILITE :
DVD Zone 2
SUITES :
Non
MICHEL
SERRAULT : M. Wagner
MATHIEU
KASSOVITZ : Max
MEHDI
BENOUFA : Mehdi
ROBERT
GENDREU : M. Vidal
DANIELE
LEBRUN : La mère de Max
HELENE
DE FOUGEROLLES : Hélène
STEPHANE
METZGER : Frank
LEA
DRUCKER : Léa
KARIM
ADDA : Marc
PHILIPPE
LE GALL : Pierrot
Synopsis
Max (MATHIEU KASSOVITZ) a choisi la
mauvaise maison à cambrioler. En effet, il s’est introduit chez M. Wagner
(MICHEL SERRAULT), un vieux tueur à gages, qui décide de le prendre sous son
aile. Max devient alors un tueur apprenti sous les ordres de son nouveau
mentor. Cependant, Max ne respecte pas totalement les engagements.
Critique
Mathieu
Kassovitz est un cinéaste engagé. C’est le moins qu’on puisse dire. Après
un léger Métisse et un très fort La Haine, son troisième film, Assassin(s) ne déroge pas à la règle.
Cette fois encore, Mathieu Kassovitz s’attaque à la société
française et à ses médias. La forme du film n’est pas trop mal, le film est
techniquement sans génie et souffre d’un rythme un peu anémique. Kassovitz prouve cependant encore sur quelques plans qu’il a un talent
de mise en scène indéniable (comme la scène où la sitcom qui fait le fil rouge
du film part complètement à la dérive) mais ces exemples sont trop rares. Mais
le plus grave dans tout ça, c’est bien évidemment l’idéologie que Mathieu Kassovitz fait passer dans son
film. Si on comprend bien, les gens deviennent indifférents à la violence
autour d’eux à cause de la consommation élevée de télévision poubelle (les
sitcoms AB, la publicité
incessante…) et de jeux vidéo (Virtua
Cop est clairement cité). Non seulement il est prouvé que c’est faux, mais
de plus, cela se rapproche fortement des idées de l’association réactionnaire
(en tout cas sur ce point) Familles de
France, ce qui est assez gênant, vous en conviendrez. Les autres thèmes du
film sont traités à la va-vite, comme la recherche du père et la solitude. On a
vu beaucoup mieux, dans beaucoup de films antérieurs, malheureusement. Et comme
le film n’est ni bien interprété, ni bien rythmé, ni même intéressant, il en
devient très difficile de le conseiller à d’autres.
Assassin(s)
est un film particulièrement raté, de par son idéologie nauséabonde et sa
réalisation paresseuse. De plus, le message est assené avec une telle force
qu’on ne peut qu’éprouver de l’aversion devant ce genre d’entreprise.
Ma
Note : 5/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : CLOCKERS de Spike LEE, qui avait aussi ce petit
côté ”jeux vidéo violents = indifférence au monde réel”, mais qui avait le
mérite de ne pas proposer que cette explication.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire