dimanche 11 août 2013

BREAKFAST CLUB (THE BREAKFAST CLUB) de John HUGHES

BREAKFAST CLUB
THE BREAKFAST CLUB
They only met once, but it changed their lives forever
Une seule rencontre suffit pour changer leur vie


Fiche Technique

REALISE PAR : John Hughes
ECRIT PAR : John Hughes
MUSIQUE DE : Keith Forsey
PRODUIT PAR : John Hughes & Ned Tanen
PRODUCTION : A&M – Channel – Universal
DISTRIBUE PAR : Universal aux USA et en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h37min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 15 Février 1985 aux USA – 11 Septembre 1985 en France
BUDGET : 1 Million de Dollars
REVENUS : 51 Millions de Dollars (50 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Illinois aux USA
GENRE : Comédie Dramatique
DISPONIBILITE : BluRay Zone B
SUITES : Non

ANTHONY MICHAEL HALL : Brian Johnson
JUDD NELSON : John Bender
ALLY SHEEDY : Allison Reynolds
EMILIO ESTEVEZ : Andrew Clark
MOLLY RINGWALD : Claire Standish
PAUL GLEASON : Richard Vernon
JOHN KAPELOS : Carl Reed
TIM GAMBLE : Claire’s Father
MERCEDES HALL : Brian’s Mother
JOHN HUGHES : Brian’s Father

Synopsis

            Un samedi matin, dans un lycée de la banlieue de Chicago, 6 élèves (ANTHONY MICHAEL HALL, JUDD NELSON, ALLY SHEEDY, EMILIO ESTEVEZ, MOLLY RINGWALD) diamétralement opposés se retrouvent pour huit heures de colle, surveillés plutôt lâchement par le principal adjoint Dick Vernon (PAUL GLEASON).

Critique

            En 1985, John Hughes était connu pour ses comédies décapantes (Bonjour les Vacances) ou les films légers (Nate & Hayes) mais il n’avait jamais vraiment utilisé des ressorts dramatiques dans ses films.
            The Breakfast Club, que l’on retrouve très souvent dans des Top 10 de gens de tous âges, est sa première incursion dans la comédie dramatique. Coup de maître ? Peut-être plus autant maintenant en 2013 qu’en 1985. En effet, en prenant 6 clichés d’adolescents cinématographiques et en les faisant se rencontrer pendant l’espace d’une journée, John Hughes envoyait un signal fort à tous les autres réalisateurs-scénaristes de teen movies. Les stéréotypes sont là pour être dynamités. Le message peut paraître un peu naïf (aller vers les autres, les gens différents, c’est le but du jeu au lycée, quitte à exploser les conventions sociales) mais le scénario est si habile, si divertissant et jonché de lignes de dialogues mémorables qu’on lui pardonne ce petit défaut très vite. De plus, John Hughes a compris que ses idées sont utopiques et il évite d’être trop optimiste et dramatise un peu la dernière partie de son film. 
            John Hughes ne s’empêche quand même pas de réaliser quelques séquences comiques particulièrement réussies sans jamais baisser le rythme, comme celle de la poursuite entre l’immense Paul Gleason et les six héros, tous parfaitement interprétés, mais dominés par Anthony Michael Hall, encore une fois totalement parfaits. Et comme d’habitude dans ses films, la bande-son est très travaillée et représentative de l’époque dans laquelle le film est placé. On se rappelle évidemment de cette chanson mythique des Simple Minds, mythique et aujourd’hui associée à ce film à jamais.
            The Breakfast Club a été dépassé aujourd’hui et ce portrait de la jeunesse américaine des 80’s n’est peut-être plus représentatif de l’époque contemporaine. Mais il restera dans l’histoire du cinéma comme un milestone, grâce à son exécution parfaite. Un indispensable.
Ma Note : 17.5/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : AMERICAN PIE de Paul & Chris WEITZ, le portrait de la jeunesse des 90’s qui lui aussi finira par être dépassé.

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