GET ON
THE BUS
GET ON
THE BUS
Director Spike Lee invites you to lift your head,
raise your voice and…
Fiche Technique
REALISE
PAR : Spike Lee
ECRIT
PAR : Reggie Rock Bythewood
MUSIQUE
DE : Terence Blanchard
PRODUIT
PAR : Bill Borden, Reuben Cannon & Barry Rosenbush
PRODUCTION :
Columbia – 15 Black Men – 40 Acres & A Mule
DISTRIBUE
PAR : Columbia aux USA et en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
2h
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
16 Octobre 1996 aux USA – 26 Février 1997 en France
BUDGET :
3 Millions de Dollars
REVENUS :
Pas d’Infos
LIEUX DE
TOURNAGE : USA
GENRE :
Road Movie
DISPONIBILITE :
DVD Zone 2
SUITES :
Non
CHARLES
S. DUTTON : George
OSSIE
DAVIS : Pop
ROGER
GUENVEUR SMITH : Gary
GABRIEL
CASSEUS : Jamal
ISAIAH
WASHINGTON : Kyle
THOMAS
JEFFERSON BYRD : Evan
DE’AUNDREY
BONDS : Evan Jr.
HILL
HARPER : Xavier
HARRY
LENNIX : Randall
ANDRE
BRAUGHER : Flip
Synopsis
Le 16 Octobre 1995 s’est déroulée la
Million Man March dans le National Mall à Washington. En effet, près d’un
million d’Afro-Américains se sont retrouvés pour attirer l’attention du
gouvernement américain sur la cause des afro-américains. George (CHARLES S.
DUTTON) et Craig (ALBERT HALL) sont chargés de convoyer 15 Angelinos à
Washington pour y assister.
Critique
Depuis le début de sa carrière, près
de 10 ans avant, Spike Lee a toujours
essayé de se donner un rôle dans ses films. Depuis quelques temps, ce rôle se
transformait en cameo, comme dans Clockers…
Dans Get on the Bus, il n’apparaît pas du tout. Construit comme un road
movie, le film est très différent que le film-type du genre dans la mesure où
les villes traversées ne sont pas des étapes dans le déroulement du film. En
effet, ce qui intéresse Spike Lee,
plus que la destination, c’est le trajet en lui-même, avec les discussions
entre les personnages et les scènes bien plus légères et très représentatives
de l’œuvre du trublion afro-américains, comme celle du Shabooya Roll Call,
moult fois parodiée, jamais égalée. La réalisation de Spike Lee, justement, est particulièrement bonne, dans la digne
succession de ses progrès entrevus dans Crooklyn
et surtout dans l’immense Clockers.
Il manie les filtres de couleurs aussi bien qu’un Steven Soderbergh sur Traffic
ou Oliver Stone dans tous ses films.
Il se permet en plus quelques plans fantastiques, comme lors de la fouille du
bus.
Les acteurs sont excellents, véritable réunion de seconds rôles
afro-américains, tous en contre-emploi, ou presque. En effet, on y retrouve Andre Braugher en acteur homophobe et
flambeur, Roger Guenveur Smith en
policieux sympathique, Isaiah Washington et
Harry Lennix en couple gay (on évite
les clichés des grandes folles, d’ailleurs) et le plus impressionnant, Thomas Jefferson Byrd (le tueur atteint du Sida dans Clockers ou le caïd dans Set it Off) en père sympathique mais
franchement dépassé par les évènements. On y retrouve même l’immense Richard Belzer dans un petit rôle. La
musique du film est, comme d’habitude chez Lee,
particulièrement soignée et réussie.
Provocant, passionnant, drôle et touchant, Get on the Bus est un des plus beaux films de la carrière de Spike Lee, dans la digne continuation de
ses deux derniers opus, particulièrement excellents.
Ma
Note : 19/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : SCHOOL DAZE de Spike LEE, autre film avec un
ensemble cast franchement excellent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire