mardi 6 août 2013

ROOM 237 de Rodney ASCHER

ROOM 237
ROOM 237
Some movies stay with you forever… and ever... and ever
Many ways in, no way out


Fiche Technique

REALISE PAR : Rodney Ascher
ECRIT PAR : Rodney Ascher
MUSIQUE DE : William Hutson & Jonathan Snipes
PRODUIT PAR : Tim Kirk
PRODUCTION : Highland Park
DISTRIBUE PAR : IFC aux USA – Wild Bunch en France
ORIGINE : USA
DUREE : 1h42min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 29 Mars 2013 aux USA – 19 Juin 2013 en France
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 200.000 Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : Images d’archives
GENRE : Documentaire
DISPONIBILITE : Dans Vos Cinémas
SUITES : Non

BILL BLAKEMORE : Himself
GEOFFREY COCKS : Himself
JULI KEARNS : Herself
JOHN FELL RYAN : Himself
JAY WEIDNER : Himself
BUFFY WISICK : VHS Enthusiast
STANLEY KUBRICK : Himself
MARTIN POTTER : Himself
JACK NICHOLSON : Jack Torrence, images tirées de ”Shining”
SHELLEY DUVALL : Wendy Torrence, images tirées de ”Shining”

Synopsis

            Rodney Ascher se rend à la rencontre de cinéphiles qui ont interprété Shining de Stanley Kubrick d’une façon bien particulières et qui ont décidé de la partager aux gens. Entre autres, on a une critique de la Shoah, une critique du génocide des Indiens d’Amérique ou la mission Apollo 11 et son arrivée sur la Lune…

Critique

            Ce qui est beau avec le cinéma, ce sont les divergences d’opinion et d’interprétation. Discuter après un film avec une personne qui l’a vu est une des meilleures sensations au monde.
            Etrangement, aucun film ou presque n’avait étudié ce phénomène, le fait qu’un simple film puisse entraîner des heures et des heures de discussions entre deux personnes. Rodney Ascher s’est donc engouffré dans la brèche avec Room 237, documentaire qui met en scène cinq cinéphiles ayant interprété chacun à sa facon The Shining de Stanley Kubrick, images à l’appui afin d’étayer son propos. Ce qui aurait dû être une réflexion sur la cinéphilie jusqu’à l’excès n’est malheureusement qu’un documentaire soporifique, maniéré et hautain, qui prend ses intervenants pour des fanatiques. Là où Rodney Ascher aurait dû aller au plus simple (au plus efficace aussi) et suivre les analyses une par une afin que le spectateur puisse s’immerger dans l’esprit de l’intervenant, il décide d’entremêler les discours, faisant perdre de la valeur et de la clarté aux propos pourtant intéressants, à défaut d’être réellement convaincants. De plus, le fait de montrer toujours les mêmes images sert le film, sur le papier, dans la mesure où il est plus simple de voir comment on peut interpréter un film de moult manières à partir d’une même image. Malheureusement, à l’écran, c’est franchement répétitif et agaçant.
            Room 237 énerve plus qu’il ne devrait passionner, de par sa réalisation particulièrement irritante, sa manière de traiter son propos et surtout le fait qu’il ne donne même pas envie de revoir Shining, probablement son plus gros défaut.
Ma Note : 7/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : SHINING de Stanley KUBRICK, le film aurait dû donner envie de le revoir.

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