ROOM 237
ROOM 237
Some movies stay with you forever… and ever... and ever
Many ways in, no way out
Fiche Technique
REALISE
PAR : Rodney Ascher
ECRIT
PAR : Rodney Ascher
MUSIQUE
DE : William Hutson & Jonathan Snipes
PRODUIT
PAR : Tim Kirk
PRODUCTION :
Highland Park
DISTRIBUE
PAR : IFC aux USA – Wild Bunch en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
1h42min
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
29 Mars 2013 aux USA – 19 Juin 2013 en France
BUDGET :
Pas d’Infos
REVENUS :
200.000 Dollars
LIEUX DE
TOURNAGE : Images d’archives
GENRE :
Documentaire
DISPONIBILITE :
Dans Vos Cinémas
SUITES :
Non
BILL
BLAKEMORE : Himself
GEOFFREY
COCKS : Himself
JULI
KEARNS : Herself
JOHN
FELL RYAN : Himself
JAY
WEIDNER : Himself
BUFFY
WISICK : VHS Enthusiast
STANLEY
KUBRICK : Himself
MARTIN
POTTER : Himself
JACK
NICHOLSON : Jack Torrence, images tirées de ”Shining”
SHELLEY
DUVALL : Wendy Torrence, images tirées de ”Shining”
Synopsis
Rodney Ascher se rend à la rencontre
de cinéphiles qui ont interprété Shining de Stanley Kubrick d’une façon bien
particulières et qui ont décidé de la partager aux gens. Entre autres, on a une
critique de la Shoah, une critique du génocide des Indiens d’Amérique ou la
mission Apollo 11 et son arrivée sur la Lune…
Critique
Ce qui est beau avec le cinéma, ce
sont les divergences d’opinion et d’interprétation. Discuter après un film avec
une personne qui l’a vu est une des meilleures sensations au monde.
Etrangement, aucun film ou presque
n’avait étudié ce phénomène, le fait qu’un simple film puisse entraîner des
heures et des heures de discussions entre deux personnes. Rodney Ascher s’est donc engouffré dans la brèche avec Room 237, documentaire qui met en scène
cinq cinéphiles ayant interprété chacun à sa facon The Shining de Stanley
Kubrick, images à l’appui afin d’étayer son propos. Ce qui aurait dû être
une réflexion sur la cinéphilie jusqu’à l’excès n’est malheureusement qu’un
documentaire soporifique, maniéré et hautain, qui prend ses intervenants pour
des fanatiques. Là où Rodney Ascher
aurait dû aller au plus simple (au plus efficace aussi) et suivre les analyses
une par une afin que le spectateur puisse s’immerger dans l’esprit de
l’intervenant, il décide d’entremêler les discours, faisant perdre de la valeur
et de la clarté aux propos pourtant intéressants, à défaut d’être réellement
convaincants. De plus, le fait de montrer toujours les mêmes images sert le
film, sur le papier, dans la mesure où il est plus simple de voir comment on
peut interpréter un film de moult manières à partir d’une même image.
Malheureusement, à l’écran, c’est franchement répétitif et agaçant.
Room
237 énerve plus qu’il ne devrait passionner, de par sa réalisation
particulièrement irritante, sa manière de traiter son propos et surtout le fait
qu’il ne donne même pas envie de revoir Shining,
probablement son plus gros défaut.
Ma
Note : 7/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : SHINING de Stanley KUBRICK, le film aurait dû
donner envie de le revoir.
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