dimanche 11 août 2013

CLEMENTINE de Kim DU-YEONG

CLEMENTINE
CLEMENTINE
De l’issue du combat dépendra son avenir
S’il gagne, sa fille meurt. S’il perd…


Fiche Technique

REALISE PAR : Kim Du-Yeong
ECRIT PAR : Eun Hye-Rim
MUSIQUE DE : Lee Sang-Ho
PRODUIT PAR : Mark Hicks
PRODUCTION : Pulstar
DISTRIBUE PAR : Tai Seng Entertainment en Corée du Sud
ORIGINE : Corée du Sud / USA
DUREE : 1h40
PUBLIC : Pour tout public
SORTIE : 5 Mai 2004 en Corée du Sud
BUDGET : 2 Millions de Dollars
REVENUS : Pas d’Infos
LIEUX DE TOURNAGE : Corée du Sud
GENRE : Thriller
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

LEE DONG-JUN : Kim
EUN SEO-WOO : Sang-Ra
KIM HYE-RI : Unknown
GI JU-BONG : Unknown
LIM HYEOK-PIL : Unknown
NICK HERMZ : Unknown
SIMON RHEE : Korean Man in Crowd
KEVIN GREVIOUX : The Evil Gambling Kingpin
JOE ALPIN : Bodyguard #1
STEVEN SEAGAL : Jack Miller

Synopsis

            Kim (LEE DONG-JUN) est un ancien champion de Taek Won Do, qui décide de s’arrêter afin de passer du temps avec sa fille, Sang Ra (EUN SEO-WOO). Cependant, lorsqu’un parrain américain (KEVIN GREVIOUX) veut le voir combattre Jack Miller (STEVEN SEAGAL) dans un match dans une cage, Kim refuse. Le parrain kidnappe alors sa fille pour le faire chanter.

Critique

            En France, la qualité des films coréens qui sortent en salles est telle qu’on aurait vite fait de penser que leur cinéma n’est que réussites et chefs d’œuvres. Il faut donc fouiller un peu pour tomber sur la perle rare.
            Clementine est un film sud-coréen qui aurait dû tomber dans l’oubli le plus profond et le plus mérité s’il n’y avait eu ce caméo de Steven Seagal, qui se retrouva, à son grand dam, en haut de l’affiche, alors qu’il n’a que 10 minutes de temps d’écran. Propulsé donc en tête d’affiche des DTV du premier semestre 2004, il n’y a plus qu’à voir l’ampleur du désastre pour voir que Seagal vend encore et permet donc à de bons gros navets des familles à sortir dans le monde entier en DVD. Fauché et tourné à l’aide d’une des caméras les plus cheap du marché, Clementine est donc une histoire de kidnapping aussi lamentable dans l’écriture (qui laisse plein de portes ouvertes au profit d’un combat final plutôt pêchu) que dans le jeu d’acteur. Lee Dong-Jun n’est pas à blâmer, correct comme il est. C’est plutôt sa fille du film, Eun Seo-Woo, qui décide d’anéantir toute la puissance émotionnelle, déjà bien faible, des scènes où elle apparaît, toutes lacrymales et insupportables, bien aidée par une musique pompière que même Hans Zimmer n’oserait pas approuver. En plus d’être mauvais, le scénario est d’une bêtise incommensurable, en témoignent les explications de Steven Seagal en toute fin de film sur le kidnapping.
            Clementine se finit sur un texte pour le moins étrange où Eun Seo-Woo remercie le VRAI Steven Seagal pour sa participation au film. Ils peuvent le remercier, car, sans lui, ce navet n’aurait sans doute pas vu le jour. Une cata.
Ma Note : 3/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : EN SURSIS d’Andrezj BARTKOWIAK, qui a au moins le mérite d’être drôle.

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