SICKO
SICKO
This might hurt a little.
Get well soon.
Fiche Technique
REALISE
PAR : Michael Moore
ECRIT
PAR : Michael Moore
MUSIQUE
DE : Erin O’Hara
PRODUIT
PAR : Michael Moore, Meghan O’Hara & Susanna Price
PRODUCTION :
Dog Eat Dog – The Weinstein Company
DISTRIBUE
PAR : The Weinstein Company aux USA – TFM en France
ORIGINE :
USA
DUREE :
2h03min
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
22 Juin 2007 aux USA – 5 Septembre 2007 en France
BUDGET :
9 Millions de Dollars
REVENUS :
36 Millions de Dollars (27 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE
TOURNAGE : Cuba, Angleterre, Canada, USA, France
GENRE :
Documentaire
DISPONIBILITE :
DVD Zone 2
SUITES :
Non
MICHAEL
MOORE : Himself
REGGIE
CERVANTES : Himself
JOHN
GRAHAM : Himself
WILLIAM
MAHER : Himself
PATRICK
PEDRAJA : Himself
LINDA
PINO : Herself
TONY
BENN : Himself
TUCKER
ALBRUZZI : Himself
ALEIDA
GUEVARA : Herself
TONY
BENN : Himself
Synopsis
Cette année, Michael Moore s’attaque
au système de santé des Etats-Unis et s’aperçoit qu’il est impossible de le
cautionner. Il décide alors de partir à travers le monde pour voir les autres
systèmes de mutuelles et de santé dans des pays où celui-ci est perçu comme
supérieur : il se retrouve au Royaume-Uni, à Cuba et en France.
Critique
Michael
Moore a démarré petit, avec un documentaire sur sa petite ville de Flint,
Michigan. De fil en aiguille, sa légende a pris vie avec des films plus
ambitieux comme Bowling for Columbine
et Fahrenheit 9/11, Palme d’Or.
Aujourd’hui, c’est un auteur
reconnu, sans doute grâce à sa Palme d’Or, soyons honnête, et il peut faire ce
qu’il veut. Son petit plaisir est de dénoncer les exactions du gouvernement
américain en s’intéressant aux histoires des petites gens. Et c’est tout à fait
ce qu’il fait en une première heure édifiante, avec des histoires toutes plus
insolites et tristes les unes que les autres. On se prend alors à rêver d’être
devant le meilleur film de Michael Moore,
ce qui n’est pas peu dire. Et malheureusement, notre cher Michael Moore passe la ligne rouge une fois de trop. Si on ne
pouvait (ou ne voulait) pas totalement vérifier tout ce qu’il avançait dans ses
précédents films, il se trouve que dans Sicko,
on peut parfaitement vérifier ce que Michael
Moore avance dans sa deuxième partie.
En effet, Moore décide
d’aller voir à travers le monde les différents systèmes de santé… Et il passe
en France ! S’ensuit un ramassis de clichés sur un gouvernement qui
changea quelques mois plus tard et de fausses assomptions. Pour comparer le
système de santé d’un Américain pauvre, Michael
Moore s’en va interroger un couple parisien très aisé. Où est la
logique ? Où est la démarche déontologique ? Où est l’intérêt ?
Il n’y en a aucun. Alors qu’il décide d’aller à Cuba pour dire que leur système
est parfait, il se trouve que le gouvernement cubain ait décidé d’interdire son
film, donnant de mauvaises données sur un système de santé pas si bon que ça.
Même si, en termes de cinéma, ça ne change pas le talent d’un Moore pour passionner son spectateur, ça
reste assez gênant pour accrocher totalement au sujet.
Sicko est un excellent film pendant une heure, avant qu’il explose en
vol par la preuve définitive que Michael
Moore est un vrai manipulateur de données, ce qui fait perdre beaucoup
d’intérêt au film.
Ma
Note : 14/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : BOWLING FOR COLUMBINE de Michael MOORE, où on
sentait déjà poindre des touches de manipulations.
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