mardi 20 août 2013

SICKO de Michael MOORE

SICKO
SICKO
This might hurt a little.
Get well soon.


Fiche Technique

REALISE PAR : Michael Moore
ECRIT PAR : Michael Moore
MUSIQUE DE : Erin O’Hara
PRODUIT PAR : Michael Moore, Meghan O’Hara & Susanna Price
PRODUCTION : Dog Eat Dog – The Weinstein Company
DISTRIBUE PAR : The Weinstein Company aux USA – TFM en France
ORIGINE : USA
DUREE : 2h03min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 22 Juin 2007 aux USA – 5 Septembre 2007 en France
BUDGET : 9 Millions de Dollars
REVENUS : 36 Millions de Dollars (27 Millions de Bénéfices)
LIEUX DE TOURNAGE : Cuba, Angleterre, Canada, USA, France
GENRE : Documentaire
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

MICHAEL MOORE : Himself
REGGIE CERVANTES : Himself
JOHN GRAHAM : Himself
WILLIAM MAHER : Himself
PATRICK PEDRAJA : Himself
LINDA PINO : Herself
TONY BENN : Himself
TUCKER ALBRUZZI : Himself
ALEIDA GUEVARA : Herself
TONY BENN : Himself

Synopsis

            Cette année, Michael Moore s’attaque au système de santé des Etats-Unis et s’aperçoit qu’il est impossible de le cautionner. Il décide alors de partir à travers le monde pour voir les autres systèmes de mutuelles et de santé dans des pays où celui-ci est perçu comme supérieur : il se retrouve au Royaume-Uni, à Cuba et en France.

Critique

            Michael Moore a démarré petit, avec un documentaire sur sa petite ville de Flint, Michigan. De fil en aiguille, sa légende a pris vie avec des films plus ambitieux comme Bowling for Columbine et Fahrenheit 9/11, Palme d’Or.
            Aujourd’hui, c’est un auteur reconnu, sans doute grâce à sa Palme d’Or, soyons honnête, et il peut faire ce qu’il veut. Son petit plaisir est de dénoncer les exactions du gouvernement américain en s’intéressant aux histoires des petites gens. Et c’est tout à fait ce qu’il fait en une première heure édifiante, avec des histoires toutes plus insolites et tristes les unes que les autres. On se prend alors à rêver d’être devant le meilleur film de Michael Moore, ce qui n’est pas peu dire. Et malheureusement, notre cher Michael Moore passe la ligne rouge une fois de trop. Si on ne pouvait (ou ne voulait) pas totalement vérifier tout ce qu’il avançait dans ses précédents films, il se trouve que dans Sicko, on peut parfaitement vérifier ce que Michael Moore avance dans sa deuxième partie.
En effet, Moore décide d’aller voir à travers le monde les différents systèmes de santé… Et il passe en France ! S’ensuit un ramassis de clichés sur un gouvernement qui changea quelques mois plus tard et de fausses assomptions. Pour comparer le système de santé d’un Américain pauvre, Michael Moore s’en va interroger un couple parisien très aisé. Où est la logique ? Où est la démarche déontologique ? Où est l’intérêt ? Il n’y en a aucun. Alors qu’il décide d’aller à Cuba pour dire que leur système est parfait, il se trouve que le gouvernement cubain ait décidé d’interdire son film, donnant de mauvaises données sur un système de santé pas si bon que ça. Même si, en termes de cinéma, ça ne change pas le talent d’un Moore pour passionner son spectateur, ça reste assez gênant pour accrocher totalement au sujet.
Sicko est un excellent film pendant une heure, avant qu’il explose en vol par la preuve définitive que Michael Moore est un vrai manipulateur de données, ce qui fait perdre beaucoup d’intérêt au film.
Ma Note : 14/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BOWLING FOR COLUMBINE de Michael MOORE, où on sentait déjà poindre des touches de manipulations.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire