STEELYARD
BLUES
THE
FINAL CRASH
If you can’t beat ‘em… drive ‘em crazy !
They’re not criminals… Just outlaws.
Fiche Technique
REALISE
PAR : Alan Myerson
ECRIT
PAR : David S. Ward
MUSIQUE
DE : Paul Butterfield, Nick Gravenites & David Shire
PRODUIT
PAR : Tony Bill, Julia Phillips & Michael Phillips
PRODUCTION :
Steelyard Blues – Warner Bros.
DISTRIBUE
PAR : Warner Bros. aux USA
ORIGINE :
USA
DUREE :
1h33min
PUBLIC :
Pour Tout Public
SORTIE :
31 Janvier 1973 aux USA
BUDGET :
Pas d’Infos
REVENUS :
1 Million de Dollars
LIEUX DE
TOURNAGE : Californie aux USA
GENRE :
Comédie
DISPONIBILITE :
DVD Zone 2
SUITES :
Non
DONALD
SUTHERLAND : Jesse Veldini
JANE
FONDA : Iris Caine
PETER
BOYLE : Eagle Thornberry
HOWARD
HESSERMAN : Frank Veldini
JOHN
SAVAGE : Kid
GARRY
GOODROW : Duval Jax
JESSICA
MYERSON : Savage Rose
BEANS
MOROCCO : Rocky
MORGAN
UPTON : Police Captain Bill
MEL
STEWART : Black Man in Jail
Synopsis
Jesse Veldini (DONALD SUTHERLAND),
un passionné de Demolition Derby jusqu’à l’obsession vient de sortir de prison.
Alors que son politicien de frère, Frank Veldini (HOWARD HESSERMAN), aimerait
qu’il se tienne tranquille pour ne pas nuire à sa carrière, Jesse décide de
rejoindre son ami Eagle (PETER BOYLE), véritable fauteur de troubles pourtant
pas méchant.
Critique
Quand on parle des meilleurs films
de sport, on nous râbache sans cesse Rocky
ou Raging Bull. Mais le sport
n’en est pas le thème principal. Les
Indians en revanche, est un vrai film de sport génial, réalisé et écrit par
David S. Ward.
L’auteur du chef d’œuvre ultime de
film de sport a commencé sur Steelyard
Blues, où il écrivait le scénario. Film représentatif des seventies, Steelyard Blues est une chronique de
l’Amérique hypocrite de cette époque, cette Amérique qui se croit libérée mais
qui refuse totalement ses marginaux, pourtant pas méchants, juste différents.
En suivant la quête de Jesse Veldini,
interprété par un hilarant Donald
Sutherland (la scène où il essaie de trouver sa place dans le bureau de son
frère est à mourir de rire) et de son ami très étrange, joué par le génial Peter Boyle qui ne recule devant rien
pour faire vivre son personnage (il aboie sur un flic avant de manger une
vitre, par exemple), le film gagne en humanité ce qu’il perd en clarté. En
effet, le film manque clairement d’une histoire construite et nous balance sur
la soupe une vague intrigue de construction d’avion et de romance avec une
prostituée jouée par Jane Fonda afin
de surfer sur la popularité de son couple avec Donald Sutherland, déjà star dans Klute.
Steelyard
Blues a beau être indescriptible, inconstant et tourner à vide au bout
d’une heure, il est surtout incroyablement sympathique, amusant et une
expérience plutôt étrange et admirable. Dur à recommander, cela dit.
Ma
Note : 14/20
Si Vous
Avez Aimé, Vous Aimerez : BREAKFAST OF CHAMPIONS d’Alan RUDOLPH. Pas sûr
que vous apprécierez. Mais les films sont vraiment proches.
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