vendredi 9 août 2013

STEELYARD BLUES (THE FINAL CRASH) d'Alan MYERSON

STEELYARD BLUES
THE FINAL CRASH
If you can’t beat ‘em… drive ‘em crazy !
They’re not criminals… Just outlaws.


Fiche Technique

REALISE PAR : Alan Myerson
ECRIT PAR : David S. Ward
MUSIQUE DE : Paul Butterfield, Nick Gravenites & David Shire
PRODUIT PAR : Tony Bill, Julia Phillips & Michael Phillips
PRODUCTION : Steelyard Blues – Warner Bros.
DISTRIBUE PAR : Warner Bros. aux USA
ORIGINE : USA
DUREE : 1h33min
PUBLIC : Pour Tout Public
SORTIE : 31 Janvier 1973 aux USA
BUDGET : Pas d’Infos
REVENUS : 1 Million de Dollars
LIEUX DE TOURNAGE : Californie aux USA
GENRE : Comédie
DISPONIBILITE : DVD Zone 2
SUITES : Non

DONALD SUTHERLAND : Jesse Veldini
JANE FONDA : Iris Caine
PETER BOYLE : Eagle Thornberry
HOWARD HESSERMAN : Frank Veldini
JOHN SAVAGE : Kid
GARRY GOODROW : Duval Jax
JESSICA MYERSON : Savage Rose
BEANS MOROCCO : Rocky
MORGAN UPTON : Police Captain Bill
MEL STEWART : Black Man in Jail

Synopsis

            Jesse Veldini (DONALD SUTHERLAND), un passionné de Demolition Derby jusqu’à l’obsession vient de sortir de prison. Alors que son politicien de frère, Frank Veldini (HOWARD HESSERMAN), aimerait qu’il se tienne tranquille pour ne pas nuire à sa carrière, Jesse décide de rejoindre son ami Eagle (PETER BOYLE), véritable fauteur de troubles pourtant pas méchant.

Critique

            Quand on parle des meilleurs films de sport, on nous râbache sans cesse Rocky ou Raging Bull. Mais le sport n’en est pas le thème principal. Les Indians en revanche, est un vrai film de sport génial, réalisé et écrit par David S. Ward.
            L’auteur du chef d’œuvre ultime de film de sport a commencé sur Steelyard Blues, où il écrivait le scénario. Film représentatif des seventies, Steelyard Blues est une chronique de l’Amérique hypocrite de cette époque, cette Amérique qui se croit libérée mais qui refuse totalement ses marginaux, pourtant pas méchants, juste différents. En suivant la quête de Jesse Veldini, interprété par un hilarant Donald Sutherland (la scène où il essaie de trouver sa place dans le bureau de son frère est à mourir de rire) et de son ami très étrange, joué par le génial Peter Boyle qui ne recule devant rien pour faire vivre son personnage (il aboie sur un flic avant de manger une vitre, par exemple), le film gagne en humanité ce qu’il perd en clarté. En effet, le film manque clairement d’une histoire construite et nous balance sur la soupe une vague intrigue de construction d’avion et de romance avec une prostituée jouée par Jane Fonda afin de surfer sur la popularité de son couple avec Donald Sutherland, déjà star dans Klute.
            Steelyard Blues a beau être indescriptible, inconstant et tourner à vide au bout d’une heure, il est surtout incroyablement sympathique, amusant et une expérience plutôt étrange et admirable. Dur à recommander, cela dit.
Ma Note : 14/20


Si Vous Avez Aimé, Vous Aimerez : BREAKFAST OF CHAMPIONS d’Alan RUDOLPH. Pas sûr que vous apprécierez. Mais les films sont vraiment proches.

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